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Le premier roman à 2 millions de dollars paraîtra chez Plon
Il s'appelle "City on Fire" et vous n'avez pas fini d'en entendre parler. Ce roman a fait l'effet d'une tornade dans le milieu de l'édition internationale ces dernières semaines. Les éditeurs se sont livrés à une bataille épique pour le signer. En France, c'est Plon qui a emporté le morceau. Il le publiera dans la collection Feux Croisés, à une date non précisée, a-t-on appris jeudi.
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Bataille d'éditeurs
Ce roman fait 900 pages, mais de l'avis de tous ceux qui ont eu le manuscrit entre les mains, c'est une merveille haletante qu'on ne peut pas lâcher avant de l'avoir terminée.
"City on Fire" a été écrit par Garth Risk Hallberg, 34 ans, chroniqueur notamment pour le supplément littéraire du New York Times. Ce résident de Brooklyn (New York), père de deux enfants, a mis six ans pour l'écrire. Mais le jeu en valait la chandelle.
Tous les éditeurs de Manhattan se sont battus pour acquérir les droits du livre. Dix maisons d'édition avaient mis un million de dollars sur la table, une somme inédite pour un premier roman. Mais c'est l'éditeur Knopf qui a remporté la mise avec un chèque de deux millions de dollars ! Du jamais vu. Le montant de la transaction en France reste confidentiel et la date de parution n'est pas encore connue.
Une plongée au coeur de la scène punk new-yorkaise
Ni histoire de vampires, ni sado-masochisme pour mamans dans ce pavé hors normes, aussi énorme que le talent de son auteur, déjà comparé à Thomas Pynchon. Le livre entremêle le portrait d'une dynastie moderne américaine, un meurtre à Central Park et une plongée troublante au coeur de l'East Village et de la scène punk new-yorkaise de 1977.
"Un bijou littéraire dont on ressort ébloui tant le souffle romanesque qui vous accroche au destin des personnages est stupéfiant pour une première oeuvre", s'exclame-t-on chez Plon.
Une adaptation au cinéma déjà prévue
Les droits d'adaptation cinématographique ont été achetés dès octobre, avant même que le roman ne trouve un éditeur, par Scott Rudin, qui dirige Miramax et produit entre autres les frères Coen.
Scott Rudin a trouvé particulièrement remarquables "la vision", "les idées politiques" et "la façon dont les histoires sont imbriquées les unes aux autres" dans ce roman, a-t-il dit au New York Times. Surtout, il a noté que "City on Fire" "n'a pas besoin d'être beaucoup réinventé pour devenir un film".
Ce roman fait 900 pages, mais de l'avis de tous ceux qui ont eu le manuscrit entre les mains, c'est une merveille haletante qu'on ne peut pas lâcher avant de l'avoir terminée.
"City on Fire" a été écrit par Garth Risk Hallberg, 34 ans, chroniqueur notamment pour le supplément littéraire du New York Times. Ce résident de Brooklyn (New York), père de deux enfants, a mis six ans pour l'écrire. Mais le jeu en valait la chandelle.
Tous les éditeurs de Manhattan se sont battus pour acquérir les droits du livre. Dix maisons d'édition avaient mis un million de dollars sur la table, une somme inédite pour un premier roman. Mais c'est l'éditeur Knopf qui a remporté la mise avec un chèque de deux millions de dollars ! Du jamais vu. Le montant de la transaction en France reste confidentiel et la date de parution n'est pas encore connue.
Une plongée au coeur de la scène punk new-yorkaise
Ni histoire de vampires, ni sado-masochisme pour mamans dans ce pavé hors normes, aussi énorme que le talent de son auteur, déjà comparé à Thomas Pynchon. Le livre entremêle le portrait d'une dynastie moderne américaine, un meurtre à Central Park et une plongée troublante au coeur de l'East Village et de la scène punk new-yorkaise de 1977.
"Un bijou littéraire dont on ressort ébloui tant le souffle romanesque qui vous accroche au destin des personnages est stupéfiant pour une première oeuvre", s'exclame-t-on chez Plon.
Une adaptation au cinéma déjà prévue
Les droits d'adaptation cinématographique ont été achetés dès octobre, avant même que le roman ne trouve un éditeur, par Scott Rudin, qui dirige Miramax et produit entre autres les frères Coen.
Scott Rudin a trouvé particulièrement remarquables "la vision", "les idées politiques" et "la façon dont les histoires sont imbriquées les unes aux autres" dans ce roman, a-t-il dit au New York Times. Surtout, il a noté que "City on Fire" "n'a pas besoin d'être beaucoup réinventé pour devenir un film".
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