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Le pacte secret de Garcia Marquez et Vargas Llosa

Le Colombien Gabriel Garcia Marquez, mort le 17 avril, et le Péruvien Mario Vargas Llosa étaient en froid depuis des années pour des raisons qui n'ont jamais été rendues publiques. Les deux écrivains s'étaient promis de ne jamais les révéler. Garcia Marquez a tenu parole jusqu'à la fin. Vargas Llosa a promis qu'il ferait de même.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Gabriel Garcia Marquez le 29 mai 2004 à Mexico / Mario Vargas Llosa le 11 septembre 2013 à Madrid
 (Hector Guerrero / AFP - Kote Rodrigo / Epa / MaxPPP)
"Garcia Marquez et moi avons fait un pacte, celui de ne pas alimenter les rumeurs sur nos relations, ainsi, il est mort en tenant parole et je mourrai en tenant parole", a déclaré jeudi Mario Vargas Llosa, 78 ans, lors d'une visite à Caracas.

Garcia Marquez, prix Nobel de littérature 1982, s'est éteint le 17 avril à 87 ans, dans sa résidence de Mexico.

Une amitié brisée en 1976
Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature 2010, qui a rappelé tout ce que la littérature latino-américaine devait à l'auteur de "Cent ans de solitude", entretenait une proche amitié avec Gabriel Garcia Marquez avant que celle-ci ne prenne fin en 1976 à la suite d'un incident dont la nature n'a jamais été révélée.

Après la projection d'un film à Mexico, "Vargas Llosa lui a donné un coup de poing et l'a jeté au sol", a raconté l'écrivaine mexicaine Elena Poniatowska, témoin de la scène.

L'incident pourrait trouver son origine dans l'implication de Gabriel Garcia Marquez dans les relations difficiles entre Vargas Llosa et son épouse de l'époque, Patricia Llosa. "Nous avons des biographes, des historiens, qu'ils découvrent la vérité, mais elle ne sortira pas de nos bouches", a répondu en riant Mario Vargas Llosa, à nouveau interrogé jeudi sur les raisons de cette brouille.

Ancien candidat libéral à la présidence du Pérou, Mario Vargas Llosa avait aussi, par le passé, reproché à Gabriel Garcia Marquez son amitié avec le dirigeant cubain Fidel Castro.

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