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Le nouveau Bridget Jones étrillé par la critique anglo-saxonne
Après 14 ans d'absence, le 3e volume du journal de Bridget Jones était très attendu. Mais "Mad About the Boy", n'a pas plu aux premiers lecteurs anglo-saxons. Outre-Manche, où le livre sort jeudi, la presse se montre déçue. Quant aux fans, ils ont été stupéfiés d'apprendre qu'entre le second tome "L'Age de raison" (1999) et aujourd'hui, le mari de Bridget Jones avait passé l'arme à gauche.
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Bridget est devenue une cougar fébrile sur les réseaux sociaux
Dans le nouveau tome de la saga écrite par la romancière britannique Helen Fielding, Bridget Jones a changé. La célèbre célibataire londonienne est désormais une veuve de 51 ans, mère de deux enfants, qui s'active sur les réseaux sociaux et s'éprend d'un "toy boy" de 20 ans son cadet.
"Dimanche 31 juillet, verres d'alcool 6 (état d'urgence), cigarettes 9 (mieux), calories 5.824 (faible)", écrivait la trentenaire apprenti-journaliste dans son journal intime en 1995. "Jeudi 19 avril, 79 kilos, unités d'alcool 4 (bien), calories 2822, possibilité ou désir de coucher à nouveau: 0", écrit aujourd'hui Bridget Jones, désormais quinquagénaire jonglant entre ses débuts de scénariste et la gestion quotidienne, forcément chaotique, de sa fille Mabel et de son fils Billy.
Toujours obsédée par son poids et désormais par ses rides, elle ne fume plus mais mâchouille des chewing-gum antitabac, tourmentée par le nombre de textos qu'elle reçoit et sa popularité sur les réseaux sociaux.
C'est d'ailleurs sur Twitter que la quinquagénaire - qui affirme en public n'avoir que 35 ans - s'est transformée en cougar, tombant sous le charme d'un "toy boy" tout juste trentenaire.
Les deux premiers tomes, "Le Journal de Bridget Jones" et "Bridget Jones: l'âge de Raison", avaient fait un tabac en librairie, s'écoulant à plus de 15 millions d'exemplaires dans 40 pays. Et avaient inauguré ce faisant le terme de "Chick Litt", c'est à dire littérature féminine. Le troisième volume, Bridget Jones : Mad About the Boy", est quasiment assuré de devenir un best-seller lui aussi.
La saga, qui a déjà donné lieu à deux adaptations cinématographiques co-écrites par Hélen Fielding, avec Renée Zellweger dans le rôle titre, pourrait donner lieu à un nouveau long métrage, même si les droits ne sont pas encore vendus selon l'auteure.
Reportage de France 2 signé Marie-Jo Jouan à la sortie du film en 2001 Ce troisième tome ne convainc pas
Pourtant, l'accueil des premières critiques britanniques a été plutôt frais.
Le Sunday Times a jugé le livre "inégal" et "émotionnellement pas convainquant". Le Telegraph évoque une "lourde déception": "le ton est faux : lire les deux tiers de +Mad about The Boy+ c'est comme écouter quelqu'un qui avait jadis l'oreille absolue et ne peut plus aujourd'hui chanter une note". Quant au Guardian, il parle de "nouvelle sentimentalité, proche de la guimauve" et regrette le côté tragique et le manque d'humour de cette nouvelle livraison.
Des reproches qui font dire qu'il était sans doute plus aisé de s'identifier à la trentenaire maladroite, pleine de bagou et quelques kilos en
trop, qui cherchait l'amour et le succès professionnel, qu'à la Bridget 2013, toujours déjantée mais désormais riche, veuve, mère, scénariste et couchant avec un bellâtre aux abdominaux parfaits.
Qui a tué Mark Darcy ?
Du côté des fans, la première réaction a été la stupeur en découvrant la mort de Mark Darcy, le mari de Bridget, comme le rapporte le site de la BBC. Interrogée pour savoir d'où lui était venue l'idée de le tuer, la romancière a confié avoir été bouleversée par la mort de son propre père dans un accident de voiture alors qu'elle avait 24 ans.
"La vie est pleine de rebondissements. C'est comme le clavier d'un piano. Il y a les touches blanches et les noires. On trouve dans mon écriture cet élément tragicomique", a-t-elle dit au magazine Vogue britannique.
Helen Fielding, qui vit entre Londres et Los Angeles, a toujours martelé que Bridget n'était pas son double autobiographique même si les similitudes sont troublantes. La romancière âgée de 55 ans est ainsi mère de deux enfants et séparée de leur père, Kevin Curran, scénariste et producteur exécutif de la série télévisée "Les Simpson".
Dans le nouveau tome de la saga écrite par la romancière britannique Helen Fielding, Bridget Jones a changé. La célèbre célibataire londonienne est désormais une veuve de 51 ans, mère de deux enfants, qui s'active sur les réseaux sociaux et s'éprend d'un "toy boy" de 20 ans son cadet.
"Dimanche 31 juillet, verres d'alcool 6 (état d'urgence), cigarettes 9 (mieux), calories 5.824 (faible)", écrivait la trentenaire apprenti-journaliste dans son journal intime en 1995. "Jeudi 19 avril, 79 kilos, unités d'alcool 4 (bien), calories 2822, possibilité ou désir de coucher à nouveau: 0", écrit aujourd'hui Bridget Jones, désormais quinquagénaire jonglant entre ses débuts de scénariste et la gestion quotidienne, forcément chaotique, de sa fille Mabel et de son fils Billy.
Toujours obsédée par son poids et désormais par ses rides, elle ne fume plus mais mâchouille des chewing-gum antitabac, tourmentée par le nombre de textos qu'elle reçoit et sa popularité sur les réseaux sociaux.
C'est d'ailleurs sur Twitter que la quinquagénaire - qui affirme en public n'avoir que 35 ans - s'est transformée en cougar, tombant sous le charme d'un "toy boy" tout juste trentenaire.
Les deux premiers tomes, "Le Journal de Bridget Jones" et "Bridget Jones: l'âge de Raison", avaient fait un tabac en librairie, s'écoulant à plus de 15 millions d'exemplaires dans 40 pays. Et avaient inauguré ce faisant le terme de "Chick Litt", c'est à dire littérature féminine. Le troisième volume, Bridget Jones : Mad About the Boy", est quasiment assuré de devenir un best-seller lui aussi.
La saga, qui a déjà donné lieu à deux adaptations cinématographiques co-écrites par Hélen Fielding, avec Renée Zellweger dans le rôle titre, pourrait donner lieu à un nouveau long métrage, même si les droits ne sont pas encore vendus selon l'auteure.
Reportage de France 2 signé Marie-Jo Jouan à la sortie du film en 2001 Ce troisième tome ne convainc pas
Pourtant, l'accueil des premières critiques britanniques a été plutôt frais.
Le Sunday Times a jugé le livre "inégal" et "émotionnellement pas convainquant". Le Telegraph évoque une "lourde déception": "le ton est faux : lire les deux tiers de +Mad about The Boy+ c'est comme écouter quelqu'un qui avait jadis l'oreille absolue et ne peut plus aujourd'hui chanter une note". Quant au Guardian, il parle de "nouvelle sentimentalité, proche de la guimauve" et regrette le côté tragique et le manque d'humour de cette nouvelle livraison.
Des reproches qui font dire qu'il était sans doute plus aisé de s'identifier à la trentenaire maladroite, pleine de bagou et quelques kilos en
trop, qui cherchait l'amour et le succès professionnel, qu'à la Bridget 2013, toujours déjantée mais désormais riche, veuve, mère, scénariste et couchant avec un bellâtre aux abdominaux parfaits.
Qui a tué Mark Darcy ?
Du côté des fans, la première réaction a été la stupeur en découvrant la mort de Mark Darcy, le mari de Bridget, comme le rapporte le site de la BBC. Interrogée pour savoir d'où lui était venue l'idée de le tuer, la romancière a confié avoir été bouleversée par la mort de son propre père dans un accident de voiture alors qu'elle avait 24 ans.
"La vie est pleine de rebondissements. C'est comme le clavier d'un piano. Il y a les touches blanches et les noires. On trouve dans mon écriture cet élément tragicomique", a-t-elle dit au magazine Vogue britannique.
Helen Fielding, qui vit entre Londres et Los Angeles, a toujours martelé que Bridget n'était pas son double autobiographique même si les similitudes sont troublantes. La romancière âgée de 55 ans est ainsi mère de deux enfants et séparée de leur père, Kevin Curran, scénariste et producteur exécutif de la série télévisée "Les Simpson".
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