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Le Goncourt de la nouvelle au Marocain Fouad Laroui
Le prix Goncourt de la nouvelle a été attribué mardi à l'écrivain et économiste marocain d'expression française Fouad Laroui pour "L'étrange affaire du pantalon de Dassoukine" publié aux éditions Julliard.
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Cette nouvelle est une métaphore saisissante de notre époque et sur ce qu'elle dit du pouvoir de l'image. Elle raconte comment un jeune fonctionnaire marocain venu à Bruxelles pour acheter au meilleur prix du blé européen dont son pays a grand besoin, se fait voler son unique pantalon et réussit malgré tout sa mission, habillé de frusques faute de mieux.
Fouad Laroui est économiste et écrivain. Il est né en 1958 à Oujda, a étudié à l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées en France avant de travailler dans une usine de phosphates à Khouribga (Maroc). Il a vécu au Royaume-Uni et passé quelques années à Cambridge et à York où il a obtenu un doctorat de sciences économiques. Il vit à Amsterdam où il enseigne l'économétrie et les sciences de l'environnement à l'université.
Critiques de la société marocaine
Parallèlement, il se consacre à l'écriture. Ses romans, écrits en français, dans lesquels il dénonce avec humour les blocages, absurdités et injustices de la société, connaissent un grand succès au Maroc, où ils figurent souvent parmi les meilleurs ventes. "J'écris pour dénoncer des situations qui me choquent. Pour dénicher la bêtise sous toutes ses formes. La méchanceté, la cruauté, le fanatisme, la sottise me révulsent", dit-il.
En 2012, le Goncourt de la nouvelle avait été attribué à Didier Daeninckx pour "L'espoir en contrebande" publié aux éditions du Cherche-Midi.
Critiques de la société marocaine
Parallèlement, il se consacre à l'écriture. Ses romans, écrits en français, dans lesquels il dénonce avec humour les blocages, absurdités et injustices de la société, connaissent un grand succès au Maroc, où ils figurent souvent parmi les meilleurs ventes. "J'écris pour dénoncer des situations qui me choquent. Pour dénicher la bêtise sous toutes ses formes. La méchanceté, la cruauté, le fanatisme, la sottise me révulsent", dit-il.
En 2012, le Goncourt de la nouvelle avait été attribué à Didier Daeninckx pour "L'espoir en contrebande" publié aux éditions du Cherche-Midi.
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