Emmanuelle Pagano reçoit le premier Prix du Roman d'écologie
Parmi six romans en lice, c’est l’œuvre d’Emmanuelle Pagano, "Saufs riverains", qui a été récompensée par le jury et qui remporte le premier Prix du Roman d’Écologie. Présidé par Alice Ferney et composé d’autres écrivains comme Alexis Jenni, Prix Goncourt 2011, de libraires et d’étudiants d’écoles partenaires du prix, celui-ci a voulu récompenser une œuvre qui "nous fait comprendre à quel point en occupant la terre, l’homme la transforme", a déclaré la Présidente du jury.
Deuxième volume d’une trilogie sur la relation entre l’homme et l’eau, "Saufs riverains" décrit l’ennoyage de la vallée du Salagou dans l’Hérault, où le grand père d’Emmanuelle Pagano possédait deux petites vignes aujourd’hui sous l’eau. Ce roman met en mots ce que l’homme peut, en réaménageant la terre, créer ou détruire. Il mêle la longue histoire de la terre et l’histoire familiale, l’autobiographie et l’aménagement du paysage.
Un nouveau prix pour "mettre en lumière un genre littéraire foisonnant"
"Autant d’éléments qui justifient l’attribution de ce premier Prix du Roman d’Écologie à l’œuvre d’Emmanuelle Pagano", a souligné Lucile Schmid, co-fondatrice de l’Association à l’origine du prix littéraire. "En créant ce prix apolitique et transgénérationnel, notre objectif était de mettre en lumière un genre littéraire foisonnant et une nouvelle manière d’aborder les questions écologiques. Qu’il s’agisse des relations entre être humain et nature, de la transition économique et sociale, ou encore de la question animale, le champ du roman d’écologie est divers et croise différentes préoccupations."Emmanuelle Pagano s’est déclarée "très touchée par ce prix qui récompense un livre très important à mes yeux, dans lequel j’ai voulu m’intéresser à la relation entre l’homme et l’eau, en cherchant constamment la place de l’homme dans cet environnement", selon le communiqué du Pré.
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