Cet article date de plus d'onze ans.
Bref retour à la maison pour Alice Zeniter, l’auteure de "Sombre dimanche"
Elle n’a que 26 ans et prépare déjà son 4ème roman. Le dernier, "Sombre Dimanche" a été lauréat en juin du "Livre Inter 2013". Et l’on parle même d’elle pour le Renaudot... En attendant, elle a fait un bref passage chez elle en famille, à Champlfleur dans la Sarthe où elle a vécu jusqu’à l’âge de 17 ans et où nous l’avons rencontrée.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : Damien Migniau, Sandra Chamiot-Poncet et François Hauville
Alice Zeniter a commencé à écrire à l’âge de 7 ans. Elle récrivait la fin des romans qui ne lui plaisaient pas. Mais son 1er ouvrage, "Deux moins un égal zéro", elle l’écrit alors qu’elle n’a que seize ans. Quelques études sérieuses (elle est normalienne et doctorante en études théâtrales) et c’est le 1er véritable roman à 24 ans, "Jusque dans nos bras", titre inspiré de la Marseillaise mais dont le texte n’a rien de guerrier comme on l’imagine.
Alice part en Hongrie où elle enseigne le français et travaille comme assitante metteur en scène et dramaturge pour le théâtre, sa passion.
"Sombre dimanche", son 3ème roman, s’inspire de cette expérience hongroise. "Sombre dimanche", une histoire hongroise
Dans une interview à Ouest-France, elle explique la genèse de ce "Sombre Dimanche" : "J'ai passé presque trois ans à Budapest où j'étais partie enseigner le français, l'été 2008. Après quelques mois d'acclimatation difficile, je suis tombée amoureuse de la ville, de ses bains, de son étrange langue agglutinante, de sa mélancolie douce et du fleuve énorme qui divise les deux rives. J'ai très vite senti l'envie d'écrire quelque chose sur cette expérience, ne serait-ce que pour fixer mon rapport à la ville. Et puis cette idée d'un héros qui basculerait dans l'âge adulte en même temps que dans le monde capitaliste occidental a commencé à me travailler. Petit à petit, d'autres éléments se sont ajoutés : j'avais envie d'écrire sur l'empire, sur Horthy, sur la guerre et Novi Sad. J'ai dû inventer à Imre (le jeune héros) des parents et des grand-parents qui me permettaient de remonter plus loin dans le siècle. Et je me suis retrouvée avec cette saga familiale."
Alice part en Hongrie où elle enseigne le français et travaille comme assitante metteur en scène et dramaturge pour le théâtre, sa passion.
"Sombre dimanche", son 3ème roman, s’inspire de cette expérience hongroise. "Sombre dimanche", une histoire hongroise
Dans une interview à Ouest-France, elle explique la genèse de ce "Sombre Dimanche" : "J'ai passé presque trois ans à Budapest où j'étais partie enseigner le français, l'été 2008. Après quelques mois d'acclimatation difficile, je suis tombée amoureuse de la ville, de ses bains, de son étrange langue agglutinante, de sa mélancolie douce et du fleuve énorme qui divise les deux rives. J'ai très vite senti l'envie d'écrire quelque chose sur cette expérience, ne serait-ce que pour fixer mon rapport à la ville. Et puis cette idée d'un héros qui basculerait dans l'âge adulte en même temps que dans le monde capitaliste occidental a commencé à me travailler. Petit à petit, d'autres éléments se sont ajoutés : j'avais envie d'écrire sur l'empire, sur Horthy, sur la guerre et Novi Sad. J'ai dû inventer à Imre (le jeune héros) des parents et des grand-parents qui me permettaient de remonter plus loin dans le siècle. Et je me suis retrouvée avec cette saga familiale."
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