Boris Vian renaît grâce aux enfants de Landemer, son lieu de vacances
"Landemer, ça s'appelait. Dix-sept habitants. On avait des petites baraques là-bas. [...] Un chouette merveilleux pays."
Journal intime, Boris Vian, 1953.
Boris Vian évoque plusieurs fois le village de Landemer dans ses écrits, et en particulier dans "L'Arrache-Coeur". Peu versé dans l'autobiographie, il n'en laissera deviner que quelques contours incertains, mais l'on sent l'importance qu'ont pu avoir pour lui ces séjours d'entre-deux-guerres où la côte bretonne offrait à la famille du jeune Boris quiétude et liberté.
Et ces récits, souvent farfelus, toujours poétiques, semblent en tout cas parfaitement s'ancrer dans l'imagination des enfants, qui se sont prêtés au jeu d'un récit "à la manière de", où des personnages somme toute assez banals se retrouvent confrontés aux situations les plus délirantes, à l'image du Colin de "L'Arrache-Coeur"
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