"Petit traité de l'abandon": l'art de vivre d'Alexandre Jollien
Ne cherchez pas dans ce « Petit traité de l’abandon » un mode d'emploi, vous y trouverez beaucoup plus, une ascèse, une aspiration au spirituel, pour vivre là et maintenant.
L’art de vivre acquis peu à peu par Alexandre Jollien, résonne en chacun de nous. "Pour goûter le quotidien sans nier le tragique de l’existence, pour accéder à la joie qui mène au détachement", l’auteur puise dans la tradition du Zen, les différentes philosophies, la religion chrétienne. Un chemin qui lui permet « d’apprendre à ne plus refuser le réel, à accueillir ce qui est » à « être avec soi avec une infinie bienveillance », "à ne pas compliquer".
Alexandre Jollien n'aime pas l'expression "le lâcher prise", il préfère cultiver l'abandon : « Etre vrai, me dépouiller des masques, oser l’abandon plutôt que la lutte… Plus on s’abandonne à l’instant présent, plus on est dans l’action ».
C’est finalement en plongeant au plus profond de lui-même qu’Alexandre Jollien trouve la paix, la voie de la liberté. « La vie n’est jamais loupée. La vie n’est pas à réussir. Ce n’est pas un objectif. Vivre est à soi sa propre fin ». Une leçon de vie que l'on médite longtemps après avoir refermé son livre.
Invité des 5 dernières minutes du Journal de 13 h de France 2, le 1er octobre 2012, l'interview d'Alexandre Jollien :
"Petit traité de l'abandon, Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose" d'Alexandre Jollien
Edition du Seuil, 14,50 euros
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