Quand le sida n'avait pas encore de nom
Le sida touche 36,9 millions de personnes dans le monde. Les traitements antiviraux permettent de vivre avec la maladie identifiée dans les années 80. Pour en parler dans le "Soir 3" mercredi 25 juillet, Sarah Barukh, auteur du "Cas zéro".
Le Cas zéro en général est le premier cas d'une épidémie. Pour le sida, il n'y en a pas. "Mais chaque médecin a eu son cas zéro, a été confronté pour la première fois à un malade qu'il ne savait pas soigner", explique mercredi 25 juillet dans le "Soir 3" l'écrivaine Sarah Barukh.
C'est le sujet de son livre. Un jeune médecin parisien est confronté à son premier cas en 1982, quand "on entend vaguement parler d'un cancer aux Etats-Unis qui commence à se propager. Il n'y a ni dépistage ni connaissance sur sa transmission", rappelle-t-elle.
Dilemme terrible
Il va se retrouver devant un choix terrible : "est-ce que je soigne n'importe qui, n'importe quand, dans n'importe quelles conditions ou est-ce que je prends le risque d'être contaminé et de contaminer la famille ?", résume le jeune femme.
Sarah Barukh veut rendre hommage aux premiers malades du sida : "A l'époque, ils étaient quasiment couverts de scaphandres et pendant quatre ans les médecins n'avaient pas vraiment de traitements à leur proposer".
Depuis 1982, l'avancée principale, selon elle, "ce sont les traitements qui permettent de vivre comme si on n'était pas malades, mais ils ne sont que 59% de patients à pouvoir en profiter. En revanche, les jeunes sont moins informés".
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