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"Nouvel éloge de la masturbation", Philippe Brenot à lire en solitaire... ou pas

Dans son "Nouvel éloge de la masturbation", Philippe Brenot livre son analyse décomplexée de l'autoérotisme, selon lui valeur constitutive de toute sexualité épanouie. Non, cela ne rend pas sourd. Non, la morale n'a rien à voir là-dedans et oui, elle est un outil de renforcement du couple.
Article rédigé par franceinfo
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"La Venus d'urbin" par Le Titien, détail de la couverture du livre
 (DR)

C'est bien connu, tout le monde la pratique en douce mais personne ne le reconnait. Stigmatisée par les religions, condamnée par la morale ("ce qu'il y a d'encombrant dans la morale, c'est que c'est toujours la morale des autres", Léo Ferré), moquée par ses pratiquants secrets, acceptée à l'adolescence lors de pratiques collectives où l'on tente très bêtement d'"arriver le premier", grâce à cet essai la pratique solitaire de la masturbation retrouve sa place dans l'éventail des pratiques sexuelles légitimes et épanouissantes.

Sexologue et psychiatre, Philippe Brenot rappelle que la masturbation, ou au moins l'usage de ce mot, a longtemps été rattachée à une pratique masculine, les femmes se livrant plus pudiquement à des caresses. La pornographie, la publicité et plus largement la banalisation de la représentation de l'acte sexuel sur tous les supports ont vaincu les idées reçues et aujourd'hui la masturbation féminine est, elle aussi, reconnue. Reste que la masturbation est ici prise dans sa seule acception solitaire alors que, sans entrer dans davantage de détails, elle peut aussi se révéler une pratique réciproque, hétéro ou homosexuelle.

La couverture du "Nouvel éloge de la masturbation"
 (L'esprit du temps)


"Nouvel éloge de la masturbation" de Philippe Brenot  (Editions "L'esprit du temps") - 12 euros

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