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Mexico dit adieu à Gabriel Garcia Marquez
Mexico, ville adoptive de Gabriel Garcia Marquez, a rendu lundi un premier hommage au Nobel de littérature colombien lors d'une cérémonie solennelle en présence de sa famille et de centaines d'admirateurs, au milieu des fleurs jaunes et des musiques favorites de l'écrivain.
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Une urne rouge sombre contenant les cendres de l'écrivain, mort jeudi 17 avril à l'âge de 87 ans, avait été placée sur un podium entouré de roses jaunes au Palais des Beaux-Arts de Mexico, tandis qu'un quartet à cordes jouait de la musique classique.
Des centaines d'admirateurs réunis à l'extérieur du majestueux bâtiment du centre de Mexico ont longuement applaudi à l'arrivée de la veuve de Garcia Marquez, Mercedes Barcha, de ses fils et petits-enfants, vêtus de noir, qui ont formé la première garde d'honneur autour de l'urne.
De la musique au coeur du recueillement
Au milieu de la tristesse ambiante ont surgi des rythmes joués par une petite formation de cumbia et de vallenato de la côte colombienne, ce qui amena une partie du public à se lever et à esquisser des pas de danse. Au premier rang des invités figuraient notamment Carmen Balcels, la légendaire agent littéraire de l'écrivain et Jaime Abello, directeur de la fondation de journalisme créée en 1994 par Garcia Marquez et basée à Cartagène, sur la côte caraïbe de la Colombie. Les présidents du Mexique, Enrique Peña Nieto, et de Colombie, Juan Manuel Santos, étaient attendus vers 19h00 locales (00h00 GMT) pour la clôture de la cérémonie.
Devant le bâtiment, des centaines d'admirateurs étaient venus pour un dernier adieu à Garcia Marquez, qui avait fait du Mexique sa deuxième patrie. "J'aimerais le remercier pour le goût qu'il m'a donné pour la lecture. Et comme il nous a donné 'Cent ans de solitude' dans un livre, j'aimerais qu'il survive cent ans de plus dans les coeurs", a confié à l'AFP Joseline Lopez, une étudiante vénézuélienne de 21 ans.
Garcia Marquez, qui considérait le Mexique comme sa second patrie, avait trouvé dans ce pays la stabilité pour écrire l'essentiel de son oeuvre littéraire, y compris son livre majeur, "Cent ans de solitude" (1967). "Garcia Marquez n'a jamais pris la nationalité mexicaine mais il a une famille mexicaine : fils, petit-fils, sa maison, tant d'affection et d'amis", avait expliqué auparavant Jaime Abello. "C'était une personne qui aimait ce pays, qui lui était très reconnaissant et qui se sentait aussi Mexicain que n'importe qui d'autre", a-t-il expliqué à la radio MVS. Le Britannique Gerald Martin, auteur d'une biographie de Garcia Marquez, a expliqué lundi que la cérémonie mexicaine garderait un caractère laïque. "Il n'était par un homme religieux, mais il respectait les croyances des autres ; comme sa mère, presque toute la famille était très catholique." "Garcia Marquez a pris son indépendance très jeune. Il n'avait pas ces idées religieuses, il était plutôt un humaniste", a estimé Gerald Martin à la radio colombienne Caracol.
Des centaines d'admirateurs réunis à l'extérieur du majestueux bâtiment du centre de Mexico ont longuement applaudi à l'arrivée de la veuve de Garcia Marquez, Mercedes Barcha, de ses fils et petits-enfants, vêtus de noir, qui ont formé la première garde d'honneur autour de l'urne.
De la musique au coeur du recueillement
Au milieu de la tristesse ambiante ont surgi des rythmes joués par une petite formation de cumbia et de vallenato de la côte colombienne, ce qui amena une partie du public à se lever et à esquisser des pas de danse. Au premier rang des invités figuraient notamment Carmen Balcels, la légendaire agent littéraire de l'écrivain et Jaime Abello, directeur de la fondation de journalisme créée en 1994 par Garcia Marquez et basée à Cartagène, sur la côte caraïbe de la Colombie. Les présidents du Mexique, Enrique Peña Nieto, et de Colombie, Juan Manuel Santos, étaient attendus vers 19h00 locales (00h00 GMT) pour la clôture de la cérémonie.
Devant le bâtiment, des centaines d'admirateurs étaient venus pour un dernier adieu à Garcia Marquez, qui avait fait du Mexique sa deuxième patrie. "J'aimerais le remercier pour le goût qu'il m'a donné pour la lecture. Et comme il nous a donné 'Cent ans de solitude' dans un livre, j'aimerais qu'il survive cent ans de plus dans les coeurs", a confié à l'AFP Joseline Lopez, une étudiante vénézuélienne de 21 ans.
Garcia Marquez, qui considérait le Mexique comme sa second patrie, avait trouvé dans ce pays la stabilité pour écrire l'essentiel de son oeuvre littéraire, y compris son livre majeur, "Cent ans de solitude" (1967). "Garcia Marquez n'a jamais pris la nationalité mexicaine mais il a une famille mexicaine : fils, petit-fils, sa maison, tant d'affection et d'amis", avait expliqué auparavant Jaime Abello. "C'était une personne qui aimait ce pays, qui lui était très reconnaissant et qui se sentait aussi Mexicain que n'importe qui d'autre", a-t-il expliqué à la radio MVS. Le Britannique Gerald Martin, auteur d'une biographie de Garcia Marquez, a expliqué lundi que la cérémonie mexicaine garderait un caractère laïque. "Il n'était par un homme religieux, mais il respectait les croyances des autres ; comme sa mère, presque toute la famille était très catholique." "Garcia Marquez a pris son indépendance très jeune. Il n'avait pas ces idées religieuses, il était plutôt un humaniste", a estimé Gerald Martin à la radio colombienne Caracol.
La Colombie prépare son hommage à l'écrivain
Dans son pays natal, en Colombie, les autorités préparent également un hommage au "plus grand Colombien de tous les temps", selon les termes du président Santos. Ce dernier participe mardi à une cérémonie solennelle dans la Cathédrale de Bogota, où l'Orchestre symphonique national doit interpréter le Requiem de Mozart.
Mercredi 23 avril, journée internationale du livre, le gouvernement colombien a programmé la lecture du roman "Pas de lettre pour le colonel" (1961) dans plus de 1000 bibliothèques publiques, parcs et collèges, dont le premier lecteur sera le président colombien.
La Colombie est dans l'attente de la décision que prendra la famille sur la destination finale des cendres de Garcia Marquez. Elles pourraient être partagées entre le Mexique et la Colombie, peut-être dans sa ville natale d'Aracataca. Mercedes Barcha "dit que c'est une décision difficile qui sera prise en son temps", a indiqué Rafael Tovar à la télévision mexicaine Milenio.
Dans son pays natal, en Colombie, les autorités préparent également un hommage au "plus grand Colombien de tous les temps", selon les termes du président Santos. Ce dernier participe mardi à une cérémonie solennelle dans la Cathédrale de Bogota, où l'Orchestre symphonique national doit interpréter le Requiem de Mozart.
Mercredi 23 avril, journée internationale du livre, le gouvernement colombien a programmé la lecture du roman "Pas de lettre pour le colonel" (1961) dans plus de 1000 bibliothèques publiques, parcs et collèges, dont le premier lecteur sera le président colombien.
La Colombie est dans l'attente de la décision que prendra la famille sur la destination finale des cendres de Garcia Marquez. Elles pourraient être partagées entre le Mexique et la Colombie, peut-être dans sa ville natale d'Aracataca. Mercedes Barcha "dit que c'est une décision difficile qui sera prise en son temps", a indiqué Rafael Tovar à la télévision mexicaine Milenio.
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