Il figure parmi les romans de la rentrée qui n'ont pas vu leur date de sortie repoussée. La Femme-écrevisse d'Oriane Jeancourt Galignani s'intéresse de près à une gravure de Rembrandt. "Je me suis demandé ce que cela signifierait de suivre une oeuvre d'art inquiétante et à la fois fascinante puisque c'est une femme qui est en train de se transformer en écrevisse", confie l'auteure accueillie sur le plateau du 23 heures de franceinfo dimanche 30 août.L'obsession de trois personnages à des époques différentesLe roman débute en 1642 avec Margot, la maitresse de Rembrandt, qui prend la gravure en passion. Deux autres personnages auront la même obsession à des époques différentes, en 1920 puis en 1999. Un véritable exercice de fluidité dans l'écriture. Ces trois personnages seront tous victimes de schizophrénie un peu à l'image de cette femme-écrevisse. "C'était pour montrer comment l'art, l'animalerie et la folie sont souvent liés", conclut Oriane Jeancourt Galignani.