Le carnet de Roger, la dernière BD de Florent Silloray
Lorsque Florent Silloray découvre, au fond d’une armoire, un carnet en moleskine noirci au crayon de bois 60 ans plus tôt par son grand-père, l’illustrateur rochelais ne se doute pas encore dans quelle aventure il vient de s’engager.
Roger était plutôt du genre taiseux et ce maraîcher nantais n’avait jamais dévoilé à ses proches ses talents littéraires. Mais c’est pourtant un véritable road-movie couleur sépia qu’il a patiemment griffonné durant ses 4 ans de captivité dans un stalag allemand.
Florent Silloray décide de repartir sur les traces de son aïeul tout en posant des images sur ces précieuses pages d’histoire.
« Le carnet de Roger », c’est donc une reconstitution minutieuse d’un chapitre de 39-45 méconnu du grand-public et, en écho, le journal intime dessiné d’un petit-fils qui, pour faire son deuil, se rendra jusqu’en Allemagne.
Visages de la défaite, ces millions de prisonniers français n’auront droit qu’à peu de considération à la libération et, comme Roger, beaucoup garderont pour eux le souvenir douloureux de leur captivité.
C’est donc sans surprise que, de dédicaces en salons, Florent Silloray découvre que nombre de ses lecteurs ont, eux aussi, une histoire de famille avec un grand H
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