Le bénéfice net de la Fnac a quasiment triplé l'année dernière
En fait, c'est toute la stratégie de l'entreprise qui est validée. Depuis quelque temps, à la Fnac on trouve des machines à café design, des téléphones, ou des aspirateurs... Et cela marche très bien. Ces nouveaux objets représentent 11 % du chiffre d'affaire global de 2014, présenté jeudi soir par l'enseigne de produits culturels : c'est le double quasiement par rapport à l'an dernier. Dans la globalité, selon les chiffres communiqués, le bénéfice net a lui quasiment triplé, pour s'établir à 41 millions d'euros.
Mais la Fnac a aussi misé sur des petits magasins, de proximité. En 2014, onze ont encore ouvert, au Puy-en-Velay, à Compiègne, ou à Boulogne-sur-Mer par exemple, mais aussi à l'étranger. L'idée, c'est de s'implanter dans des petites villes, où la Fnac n'était pas présente.
Dernier point, qui fonctionne bien : la vente couplée sur Internet et en magasins, et c'est l'une des marottes d'Alexandre Bompard, le PDG du groupe. Vous commandez en ligne, vous allez tester, rendre, faire réparer en magasin, ou l'inverse. Si votre Fnac n'a pas le livre ou le jeu vidéo que vous voulez, le vendeur vous le commande sur Internet et vous le recevez chez vous. C'est une sorte de voie alternative que la Fnac a trouvé, notamment pour résister aux géants de la vente par correspondance comme Amazon. Et cela semble donc plutôt avoir bien marché.
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