Jean-Marc Souvira, commissaire et romancier, publie "Le vent l'emportera"
Les exemples de policiers mettant leur connaissance du terrain au service de l'industrie cinématographique ou de la fiction littéraire sont de plus en plus nombreux. C'est même devenu un filon pour les éditeurs et les producteurs, pour qui ces anciens flics sont une espèce de "garantie de véracité". Le plus connu est certainement Olivier Marchal. Membre de la Brigade Criminelle de Versailles dans les années 80, il a quitté la police pour écrire des scénarios pour la TV ( Police District, Quai n°1) et le cinéma (Gangsters, 36 Quai des Orfèvres, MR73), endossant la casquette de réalisateur et parfois celle d'acteur. Avant lui en 1992, Michel Alexandre, un ancien inspecteur, avait co-écrit le scénario du film de Bertrand Tavernier, L627. Côté écriture, la reconversion est moins médiatique. On peut citer en bande-dessinée, le cas de Pierre Dragon (un pseudonyme). En 2007, cet agent des Renseignements Généraux a raconté ses enquêtes dans une série intitulée "RG" (2 tomes sortis), mi policier-mi documentaire, où il signait le scénario et Frederik Peeters le dessin.
Le cas de Jean-Marc Souvira est un peu à part puisqu'il continue d'exercer son métier de commissaire. Qui plus est, il signe ses romans de son vrai nom. Un choix qui lui impose un respect de "l'orthodoxie au millimètre près". Mais qui lui vaut la reconnaissance des lecteurs et des ses pairs. Ces derniers lui écrivent pour le remercier "d'avoir rétabli la vérité" sur leur travail.
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