Jean-Louis Fournier : "Jean-Marc Roberts, la grâce du diable"
"Nous nous sommes rencontrés d'une façon étonnante, à la sortie de 'Il a jamais tué personne mon papa'. Jean Marc Roberts venait de prendre les rennes de Stock, je venais d'entrer dans la maison, mais le contrat avait été négocié par la précédente direction. Surprise : numéro 1 des ventes, j'étais devenu son talisman ! Je me suis follement entendu avec lui. Il avait la séduction du diable, par sa passion, son intelligence. Il séduisait les hommes et les femmes. En fait, il faisait croire à chaque auteur qu'il était le préféré !
Sérieux et drôle, rigoureux dans son métier, un surdoué d'un cynisme absolument fou comme les gens désespérés et très sensibles . La grâce et la légèreté. La grâce du diable.
II était l'âme de cette maison. Je me souviens du Prix Femina pour "Ou on va papa ?" et de ses larmes. 20 ans que Stock n avait pas eu de prix. Je l'ai fait pleurer. Lui me fait pleurer maintenant."
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