Goldorak, l'histoire d'une passion française pour le robot japonais
46 ans après sa création, comment le robot japonais Goldorak s'est-il fait une place de choix dans la culture française ? Les grands enfants continuent de l'aimer avec passion, pour de multiples raisons.
Depuis 1978, Goldorak, le robot japonais, est une passion française. Pour son anniversaire, une exposition attire les foules. On y découvre la création du dessin animé, l'apparition des premiers produits dérivés ou encore des objets de collection. Si les petits Français ont depuis découvert d'autres dessins animés japonais, Goldorak garde une place à part dans leurs cœurs. "C'est le premier dessin animé japonais qui a eu un tel audimat", explique Jeremy Cerrone, organisateur de l'exposition.
Une bande dessinée exclusive
Lorsqu'il apparait, Goldorak divise les familles. Les enfants sont pour. "Il défend la terre", avance un petit Français, en 1979. Les parents, eux, sont souvent plus réfractaires. 43 ans et 74 épisodes plus tard, Goldorak est devenu si français que c'est dans notre pays, et pas au Japon, qu'il renaît en bande dessinée. Cinq auteurs ont transposé les personnages à notre époque. Ils ont obtenu l'accord exceptionnel du créateur. "Pour moi, c'est un mythe absolu Goldorak. Donc l'idée (…) que Go Nagai m'ait autorisé à dessiner du Goldorak, c'était très impressionnant ", commente Denis Bajram, dessinateur.
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