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Charlie Hebdo, de nouveau menacé de mort, porte plainte

Charlie Hebdo a porté plainte contre X jeudi après avoir reçu de nouvelles menaces de mort sur sa page Facebook, a indiqué vendredi l'un des responsables de l'hebdomadaire satirique, qui fut la cible d'un attentat jihadiste le 7 janvier 2015.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Détail de la Une de Charlie-Hebdo "Musulmans décoincez-vous" (10 août 2016)
 (Charlie Hebdo)

"Nous avons déposé plainte, hier (jeudi), auprès du commissariat du 13e arrondissent de Paris pour menaces", a déclaré vendredi à l'AFP Eric Portheault, coactionnaire du journal avec Riss, confirmant une information du Parisien. "Ça n'arrête pas", a-t-il ajouté à propos des menaces.

Dans la foulée, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour "menaces de morts matérialisées par écrit", a-t-on précisé de source judiciaire. Les investigations concernent plusieurs dizaines de messages, sur la période juillet-août, a-t-on ajouté de même source.

Recrudescence des menaces avec le numéro du 10 août

Une enquête préliminaire ouverte en juin après de précédentes menaces de mort est toujours en cours. "Les menaces ont commencé à la mi-juillet, mais il y en a surtout eu mardi", a précisé Eric Portheault, rappelant que ce n'est pas la première fois qu'il dépose plainte pour des menaces. Charlie Hebdo a diffusé mardi sur sa page Facebook la une du journal datée du 10 août, représentant un homme barbu et une femme voilée courant nus sur la plage, accompagnée du message "Musulmans... Dé-coin-cez-vous !".

"On ne peut pas laisser passer des menaces"

"On ne peut pas laisser passer des menaces, des insultes, des propos racistes. C'est impossible. Surtout des menaces de mort. Le 10 août, on nous a dit +dans 20 jours, attentat+", relate Eric Portheault. Les menaces avaient commencé en juillet après la publication en une d'un dessin représentant le footballeur Antoine Griezmann, caricaturé en vibromasseur accompagné du message "Fais nous encore vibrer".

Les membres de la rédaction font toujours l'objet de mesures de sécurité renforcées depuis l'attentat du 7 janvier 2015 au cours duquel 12 personnes, parmi lesquelles huit membres de la rédaction, ont été assassinées par les frères Chérif et Saïd Kouachi au siège de l'hebdomadaire.

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