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Enquête pour viol : l'ex-adjoint à la mairie de Paris Christophe Girard dénonce une affaire "instrumentalisée"

"Je saurai un jour qui a instrumentalisé cette affaire contre moi, pour me faire tomber mais je ne suis pas tombé, je suis vivant", a déclaré sur BFMTV l'ancien adjoint à la culture de la mairie de Paris, visé par une enquête pour "viol" finalement classée sans suite.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Christophe Girard, alors adjoint à mairie de Paris, le 2 avril 2019, à Paris. (BERTRAND GUAY / AFP)

Il avait pour le moment réservé sa parole à la justice. L'ex-adjoint à la mairie de Paris Christophe Girard, visé par une enquête pour "viol" classée sans suite du fait de la prescription, a estimé vendredi 11 décembre que l'affaire avait été "instrumentalisée" dans le but de lui nuire politiquement.

"Je saurai un jour qui a instrumentalisé cette affaire contre moi, pour me faire tomber mais je ne suis pas tombé, je suis vivant", a-t-il déclaré sur BFMTV.

Il a fustigé une "société de la dénonciation" et les "oukases et petits montages politiciens".

"J'ai toujours dénoncé la pédophilie"

Dans un article publié le 16 août par le quotidien américain New York Times, Aniss Hmaïd a témoigné de sa rencontre avec Christophe Girard en Tunisie à l'été 1989, quand il avait 15 ans. Il affirme avoir été entraîné dans une relation abusive de près de dix ans qui lui a laissé "des blessures psychologiques durables".

Le parquet de Paris avait ouvert le 18 août une enquête pour "viol par personne ayant autorité", avant de classer sans suite la procédure "du fait de l'acquisition de la prescription de l'action publique"L'ex-adjoint avait dénoncé des allégations "graves" et "sans fondement", contestant tout rapport sexuel avec cet homme. "J'ai toujours condamné la pédophilie", a-t-il affirmé vendredi sur BFMTV.

Puissante figure de la politique culturelle de la ville de Paris, Christophe Girard avait été poussé fin juillet à la démission de son poste d'adjoint en raison de ses liens avec l'écrivain accusé de pédophilie Gabriel Matzneff. Selon lui, la campagne dont il a alors fait l'objet a relevé d'un "coup politique bien organisé".

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