Le street art s'invite dans les galeries
L'art de rue a acquis une certaine reconnaissance, et de nombreuses galeries lui ouvrent grand leurs portes. Le reportage de France 3.
Il est loin, le temps où le street art était uniquement considéré comme un délit et des dégradations à éradiquer. Aujourd'hui, c'est un art à part entière. Et ce n'est pas David Gilchrist qui dira le contraire. Ce passionné dépense sans compter pour garnir sa collection personnelle. "Pour moi, le mur est un support, tout comme une toile ou du papier", confie-t-il à France 3.
Une cinquantaine de galeries parisiennes ont flairé le filon de l'art urbain. Arnaud de Saint-Preux tient la galerie Ligne 13. Les œuvres qu'il possède sont impressionnantes. Les premiers prix : minimum 450 euros.
De vandales à artistes
Benoît Brigault a fondé la galerie en ligne Newarty's. Sur son site, on peut trouver des graffitis sur toile, des pochoirs sur bois ou encore des minibus de la RATP taggués. "Je pense que les gens sont en train de se rendre compte que ceux qu'on appelait les vandales dans les années 1980 sont en fait de vrais artistes", dit-t-il.
En étant commercialisé, le street art aurait-il vendu son âme ? Pas pour MisterPee. L'artiste s'applique toujours à donner la priorité au message. Wire, graffeur, abonde en ce sens : "Chacun ses convictions, chacun ses principes. Le jour où j'aurai le sentiment que je me fais acheter ou que je me pervertis, je me poserai peut-être des questions."
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