Le Femina à Simon Liberati pour "Jayne Mansfield 1967"
Récompensé par un prix décerné par un jury de femmes, ce roman est une méditation sur le destin de l'actrice blonde plantureuse au tragique destin.
"Ce prix est d'abord pour elle, pour Jayne Mansfield", a souligné Simon Liberati, interrogé, lundi 7 novembre, peu après avoir reçu le prix Femina. "Elle me fascine depuis mes 17 ans." Jayne Mansfield 1967 (Grasset) est une méditation sur le destin de cette actrice blonde plantureuse, sex-symbole brisé par Hollywood.
A 42 ans, Simon Liberati, journaliste et romancier, avait obtenu le prix de Flore en 2009 pour son troisième roman L'hyper Justine. Il était l'invité de l'émission Un Livre un jour sur France 3 en septembre dernier.
"Je suis d'abord content pour elle [Jayne Mansfied] qui a eu une féminité très contestée, beaucoup caricaturée, et qu'elle soit couronnée par un jury de femmes, c'est quelque chose qui me touche beaucoup."
"Ce qui me plaît : son énergie"
Loin de la biographie d'une star qui se voulait actrice vedette et finit en bimbo trash, l'écrivain commence son roman par une description clinique de l'accident de voiture dans lequel la jeune femme a trouvé la mort à 34 ans, en 1967. Ce n'est qu'après une quarantaine de pages que le lecteur apprend l'identité de la morte.
Sous sa plume, celle qui se rêvait rivale de Marilyn Monroe reprend vie, par fragments. Avec son destin tragique : elle n'a tourné que des navets, collectionné les mariages ratés, a eu cinq enfants de trois pères différents, a plongé dans l’alcool, le LSD et la névrose...
"De sa vie, on ne se souvient que de sa mort", dit Simon Liberati. "Ce n’est pas la décadence de Jayne Mansfield qui me plaît, mais son énergie. Elle dénichait toujours l’argent pour assurer un train de vie énorme."
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