Deuxième édition du festival des rappeurs Big Flo & Oli à Toulouse : "On avait cette envie d'avoir un festival de musique populaire"

Les 1er, 2 et 3 septembre se tient la deuxième édition du Rose Festival, organisé par les chanteurs Big Flo & Oli, dans leur ville d'origine, Toulouse. Un rêve, devenu réalité, que les artistes aimeraient pérenniser.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
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Temps de lecture : 3 min
Big Flo & Oli sur scène, pour la première édition du Rose Festival, le 3 septembre 2022, à Toulouse. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

Angèle, Gazo ou Disiz à l'affiche vendredi 1er septembre, Hamza ou Tiakola ce samedi, -M-, SCH ou M83 dimanche. Le Rose Festival bat son plein en ce moment à Toulouse. Deuxième édition d'un événement né de la volonté de deux artistes locaux bien connus : Bigflo & Oli. Les rappeurs toulousains avaient ce rêve en tête depuis longtemps, et ils ont réussi à réunir à nouveau une affiche impressionnante.

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Dans une vidéo postée sur leurs réseaux sociaux, là où ils sont très suivis, Bigflo et Oli avouaient déjà avec émotion l'année dernière, avouant que ce festival était "une idée qu'on avait dans notre tête depuis qu'on est enfant, depuis qu'on est ados."

Alors pour la deuxième édition cette année, Olivio Ordonez, dit Oli, commence tout juste à y croire. "Ça nous confirme que ce n'était pas une illusion la première, ce n'est pas juste un rêve comme ça. On réalise un peu plus. On avait le rêve de le faire et maintenant, on a le rêve un peu plus concret de se dire que ça peut durer."

Le Rose Festival, ce sont trois jours de concerts et de fêtes avec Angel, SCH. Gazo, Tiakola, -M-, Vladimir Cauchemar, Hamza. Une affiche choisie par les deux rappeurs originaires de Toulouse qui ne se limitent pas au hip-hop.

"Je crois que c'est la marque de fabrique un peu toulousaine avec cette ville où on peut avoir des rappeurs avec des reggaeman, avec des métalleux dans un bar, faire une scène ouverte, raconte avec passion le chanteur de 27 ans. On a grandi dans ça, dans tous les projets qu'on a faits à Toulouse, dans notre ville, on a toujours mis la vie de la société, la vie des gens, des Toulousains, des locaux au sein de nos projets. Et puis là, ça passe par plein de choses."

Une "promesse" d'adolescents

Avec leur tourneur habituel, Bleu citron, mais aussi leur expérience dans les grands festivals, ils ont donc pointé ce qu'il voulait dire avec leur Rose Festival et en premier lieu le volet associatif avec l'association Rose, qui veut rapprocher les jeunes de la région toulousaine d'une offre culturelle plus diverse. À 27 et 30 ans, eux-mêmes ne sont pas encore assez âgés pour avoir oublié ce qui les faisait rêver il y a quelques années.

"C'était une promesse qu'on s'était faite ado. On avait un peu ce manque-là, cette envie d'avoir un festival de musique populaire, de voir des rappeurs, des DJ, de voir des stars. À chaque fois, on se disait 'mais les stars, elles ne sont qu'à Paris ou à Marseille, on n'en voit jamais ici.' On voyait les festivals à la télé. Donc de créer ce truc-là et de ramener ça aux jeunes, on est très heureux, les gens nous le renvoient bien. La preuve, on va faire quasiment 75 000 personnes en trois jours."

"Pour nous et pour la ville, sans prétention, même s'il doit y en avoir un peu au fond, c'est historique."

Olivier Ordonez, dit Oli

à franceinfo

S'ils ont créé le Rose Festival, ils n'y jouent pas pour autant tous les jours. Samedi, Bigflo et Oli partagent l'affiche avec Hamza ou Tiakola. Dimanche, ce sera au tour de -M-, La Femme, SCH, ou encore l'une des révélations françaises de l'année, Zaho de Sagazan. 

Le Rose Festival de Bigflo et Oli : reportage de Yann Bertrand

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