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Déconfinement : "Ça nous manque et ça fait un peu peur", avoue le directeur général du Forum des Images

On s'est mis des défis assez considérables pour le mois et demi qui vient", se réjouit sur franceinfo Claude Farge, à deux jours de la réouverture du Forum des Images.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La salle de projection du Forum des Images, à Paris. (PIERRE VERDY / AFP)

"Ça nous manque et ça fait un peu peur", avoue lundi 17 mai sur franceinfo Claude Farge, le directeur général du Forum des Images qui va rouvrir dès mercredi 19 mai à Paris. "On est à la fois exaltés et un peu fébriles." Claude Farge mise "sur un afflux massif du public."

franceinfo : Vous redémarrez dès mercredi, cela vous a-t-il manqué ?

Claude Farge : Ça nous manque et ça fait un peu peur. On est à la fois exaltés et un peu fébriles, mais on est ravis ! On s'est mis des défis assez considérables pour le mois et demi qui vient. On a une salle de cinéma, mais on va aussi faire du stand up, de la réalité virtuelle, on a de très jeunes publics... On a donc toute une palette avec tous les formats et on va pouvoir faire office de test pour tous les autres.

Vous préparez- vous depuis la fin du mois d'avril et cette annonce d'une possible réouverture le 19 mai ?

Même avant parce qu'on a essayé de garder le lien avec notre public en ligne. C'était très intéressant parce qu'on a réussi à s'adresser à la France entière en plus de notre public plutôt parisien. On n'a pas arrêté depuis cette annonce et depuis tous ces allers-retours 'on ouvre, on ouvre pas'...

"C'est autant de films à programmer, déprogrammer, autant de négociations avec les distributeurs. Ça a eu de lourdes conséquences pour les équipes."

Claude Farge, directeur général du Forum des Images

à franceinfo

Pensez-vous que les gens vont revenir vite ?

On l'espère. L'année dernière, on avait été extrêmement surpris par la présence du public donc on mise plutôt sur un afflux massif du public. On va suivre la loi avec une jauge à 35% du public, masqué et deux sièges d'écart. On sera extrêmement vigilants. Et puis on avait déjà vécu cette période l'année dernière entre les deux confinement donc la plupart des choses qu'on avait pu mettre en place sont pérennes.

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