C'est parce que la fête foraine avait le pouvoir de faire tourner les têtes qu'un jour ce curieux personnage aux allures de père Noël a décidé d'en faire un musée vivant. Comédien, patron de bar, antiquaire, Jean-Paul Favand a déjà eu plusieurs vies. Des années passées à chiner, à rassembler un à un tous ces vestiges d'un autre temps, comme un orgue de foire de 1905. Seule une trentaine d'objets est exposée, mais l'arrière-boutique réserve d'autres surprises : des milliers d'accessoires du monde du spectacle, dont une coiffe en plume d'autruche ayant appartenu à Joséphine Baker.Une deuxième vie pour les attractionsÀ quelques heures de l'ouverture annuelle du musée toujours en mouvement de nouvelles attractions se préparent. Alors, dans l'atelier, on rafraîchit, on repeint, on rafistole les pièces souvent uniques. C'est une deuxième vie pour ces attractions d'antan et pour le public, une deuxième jeunesse. Le musée raconte un siècle d'art de la fête, l'art de se divertir quand la télévision et les écrans n'existaient pas et quand les manèges faisaient tourner la tête des petits et des grands.