Vincent Lindon à l’affiche de « Quelques heures de printemps » : Rencontre
Si le film évoque le droit ou non de mourir dans la dignité en prenant le contrôle de son destin quand la fin se révèle inéluctable, il s’attaque aussi aux regrets. Ceux que l’on ressent trop tard parce que l’on n’a pas dit en temps utile ce qu’il était important d’exprimer à ceux que l’on aime.
Vincent Lindon, comme à son habitude est habité par son personnage. Comme il était cet homme qui prend fait et cause pour les étrangers sans papiers de Sangatte chez Lioret, ici il devient celui qui tente de traverser la muraille faite de non-dits qui le sépare de la femme, au bout de sa vie, qui est sa mère. Cette sincérité donne l’impression qu’elle électrise le comédien. Elle doit aussi l’épuiser.
Vincent Lindon avait déjà travaillé avec Stéphane Brizé sur "Mademoiselle Chambon" sorti en 2009.
Vincent Lindon invité de Laurent Delahousse dans le 13h de France 2
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