: Vidéos Les 10 films qui ont marqué la carrière de Robin Williams
Du "Cercle des poètes disparus" à "Madame Doubtfire", francetv info revient sur les plus grands rôles de l'acteur américain, mort lundi à l'âge de 63 ans.
Un père travesti en nounou excentrique, un DJ militaire irrévérencieux, un professeur de littérature rebelle, un tueur... Pendant quarante ans, l'acteur américain Robin Williams, retrouvé mort lundi 11 août, a joué en virtuose toute la partition du rire aux larmes, jusqu'à être emporté par ses démons, le comique de 63 ans étant victime d'une "grave dépression". Francetv info revient sur les dix films qui ont le plus marqué sa carrière.
"Popeye" (1980)
Après avoir fait ses armes dans le monde du théâtre d'improvisation et être passé par la Juilliard School, l'une des plus prestigieuses écoles d'art dramatique des États-Unis, Robin Williams tape dans l'œil du réalisateur Robert Altman, et débute sa carrière au cinéma en 1980 par une comédie musicale, Popeye, dans laquelle il incarne le plus célèbre marin au monde.
"Good Morning, Vietnam" (1987)
"Gooooooood morning Vietnammmmmm!" Sept ans après Popeye, Robin Williams connaît un nouveau succès, en incarnant un DJ militaire envoyé au Viêtnam pour animer la radio de l'armée américaine et distraire les soldats. Un rôle taillé sur-mesure qui lui vaut sa première grande récompense en 1988 : le Golden Globe du meilleur acteur.
"Le cercle des poètes disparus" (1989)
Robin Williams connaît la gloire deux ans plus tard, avec Le cercle des poètes disparus, un film à la fin tragique qui a marqué toute une génération. Il y incarne un professeur de lettres excentrique, qui invite ses élèves à profiter de la vie. Le film est un succès – en France, il enregistre plus de 6,5 millions d'entrées en salles – et vaut à Robin Williams une nomination pour l'Oscar du meilleur acteur.
"Fisher King" (1991)
Déjà récompensé du Golden Globe du meilleur acteur en 1988, Robin Williams récidive en jouant dans Fisher King, de Terry Gilliam, dans lequel il joue un clochard magnifique en compagnie de Jeff Bridges.
"Hook" (1992)
En 1992, Steven Spielberg offre à Robin Williams le rôle de Peter Pan (devenu adulte !) dans Hook ou la revanche du Capitaine Crochet. Un premier "blockbuster" pour l'acteur américain qui partage l'affiche avec Dustin Hoffman et Julia Roberts.
"Aladdin" (1992)
Connu pour sa capacité unique à imiter les accents et à modifier sa voix, Robin Williams prête avec brio justement celle-ci au génie dans Aladdin, chef d'œuvre des studios Disney.
"Madame Doubtfire" (1993)
Avec son regard perçant et son visage à l'impressionnante plasticité, le comédien continue d'explorer le registre des émotions humaines, en incarnant en 1993 l'illustre Madame Doubtfire, qui restera l'une de ses performances les plus reconnues, celle d'un père divorcé qui tente par tous les moyens de rester proche de ses enfants et se déguise en vieille nounou. Sa prestation lui vaut un troisième Golden Globe du meilleur acteur.
"Jumanji" (1996)
En 1996, Robbin Williams apparaît cette fois à l'affiche de Jumanji. Lors d'une partie de ce jeu de société très ancien, son personnage est propulsé dans un étrange pays, dont il ne pourra s'échapper que lorsqu'un autre reprendra la partie et le libèrera sur un coup de dés. Ce sera le cas... vingt-six ans plus tard.
"Will Hunting" (1997)
Robin Williams démontre une nouvelle fois sa grande subtilité dans Will Hunting, de Gus Van Sant, dans lequel il joue un psychologue qui saura comprendre et aider un jeune homme – incarné par Matt Damon – surdoué mais en difficulté psychique. L'interprétation lui vaut l'unique Oscar de sa carrière, celui du meilleur second rôle.
"Insomnia" (2002)
A l'autre bout des spectres dramatiques et comiques qui ont marqué sa carrière, Robin Williams a aussi incarné les personnages les plus noirs et torturés, comme le gérant de photomaton maniaque qui harcèle une famille dans Photo Obsession, ou comme le tueur en série dans Insomnia, de Christopher Nolan.
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