Sueurs froides sur le plateau du Grand Journal à Cannes
"Il s'agit d'un individu de 42 ans qui a utilisé son arme à proximité du plateau. C'est un déséquilibré qui a été interpellé aussitôt par les CRS", a déclaré Marcel Authier, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) des Alpes-Maritimes. "C'est un pistolet d'alarme (arme de défense, ndlr). Il y a eu deux détonations mais personne de blessé", a-t-il ajouté. L'enquête a été confiée à la sûreté urbaine de Cannes.
L'individu, originaire des Alpes-Maritimes, a été ceinturé par les forces de l'ordre, qui ont soudain crié "grenade", provoquant un mouvement de panique et l'interruption de l'émission, selon un photographe de l'AFP sur place. Selon des sources policières, l'homme, également armé d'un couteau à cran d'arrêt, a été placé en garde à vue."Je fais ça au nom de mon dieu", a-t-il crié pendant son interpellation.
Le Grand Journal, qui recevait vendredi soir les membres du jury du festival Christoph Waltz et Daniel Auteuil, a repris sa diffusion vers 20H35. "Il était 20H07, l'émission a été interrompue. Selon le responsable de la police de Cannes, c'est un homme qui a tiré deux coups de feu en l'air sur la Croisette juste au bout du plateau, qui a dit ensuite à sa voisine +si j'étais vous, je ne resterais pas là+", a raconté Michel Denisot, présentateur du Grand Journal, en reprenant l'antenne. "La police est intervenue. Il avait une grenade à la main. C'était des coups de feu de balle à blanc et la grenade était factice. C'est ce qu'on sait maintenant et sur le coup évidemment on ne savait pas à quoi s'en tenir. La police est intervenue. Tout le monde ici a quitté le plateau, un peu de précipitation, un peu d'inquiétude et de peur aussi. Mais tout le monde a quand même gardé son sang froid et je remercie le public d'être resté là, toute l'équipe d'être restée là et nos invités", a-t-il dit.
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