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"The Wave" : plongée spectaculaire dans le premier blockbuster norvégien

Avec "The Wave", le réalisateur norvégien Roar Uthaug signe le premier film catastrophe scandinave. La petite ville de Geiranger, située à l'ouest de la Norvège, va être inondée par une immense vague après l'écroulement d'un pan de montagne surplombant le fjord. Un film d'action qui ressemble beaucoup aux blockbusters américains mais qui nous délivre près de deux heures de grand spectacle.
Article rédigé par franceinfo - Geoffrey Priol
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
  (Universum Film Home Entertainment)

C'est un fait réel. Un jour en Norvège, à l'ouest du pays, un pan de montagne surplombant la vallée glaciaire s'écroulera. Et cet éboulement entraînera un puissant tsunami de 80 mètres de haut qui détruira tout sur son passage dont la petite ville de Geiranger. Les habitants surnomment la région "la montagne de la mort". Chaque année, des failles gagnent de 10 à 15 centimètres. Le tsunami arrivera un jour mais les chercheurs ne savent pas quand. Le réalisateur Roar Uthaug lui se demande, et si c'était aujourd'hui ?

Tous les codes du blockbuster américain utilisés

Digne des blockbusters des années 90 comme "Le pic de Dante" avec Pierce Brosnan, "Volcano" avec Tommy Lee Jones ou encore le plus récent "San Andreas" avec Dwayne Johnson, Roar Uthaug nous livre un film catastrophe exaltant. L'histoire suit Kristian, un scientifique, qui quitte la région avec sa famille pour rejoindre une grande firme quand tout à coup, la vague dévastatrice va s'abattre sur la petite ville dans exactement 10 minutes. Le spectateur a, alors, droit à 10 minutes intenses où l'on craint pour Kristian et sa famille. Le réalisateur arrive très bien à gérer le suspense et respecte bien la temporalité de la catastrophe. 
"The Wave" copie tellement les codes du genre catastrophe que la partie centrée sur la famille du héros, notamment au début, est parfois trop caricaturale. Kristian et sa femme Idun forment le couple parfait, l’un des deux enfants est rebelle, l’autre est la petite fille qui adore son papa. Il faut attendre que la vague arrive pour que les acteurs dévoilent réellement leur jeu et partagent avec le spectateur leur crainte et leur angoisse quant à leur survie.

Des effets spéciaux à couper le souffle

Si le film arrive bien à plonger dans cette ambiance de film catastrophe, c’est parce qu’un travail important a été réalisé sur les effets spéciaux. L’éboulement de la montagne, puis l’arrivée progressive de la vague meurtrière peuvent aisément rivaliser avec les effets spéciaux des plus grandes productions hollywoodiennes. La scène de la voiture où Kristian et sa voisine s’apprêtent à être touchés par le tsunami immerge complètement le spectateur.
  (Universum Film Home Entertainment)
Roar Uthaug délivre un bon film de survie avec l’après tsunami où les personnages évoluent dans un décor post-apocalyptique. Caméra à l’épaule, le réalisateur arrive à convaincre le spectateur que la vague est vraiment passée et que rien ne sera plus jamais comme avant dans ce village en ruine !

Le long-métrage est tellement convaincant qu’on ne choisira peut-être pas Geiranger comme destination pour les prochaines vacances.
  (Universum Film Home Entertainment)

LA FICHE

Action, drame norvégien de Roar Uthaug – avec Kristoffer Joner, Ane Dahl Torp et Thomas Bo Larsen – durée : 1h50 – sortie : 27 juillet 2016.

Synopsis : Après plusieurs années à surveiller la montagne qui surplombe le fjord où il habite, Kristian, scientifique, s’apprête à quitter la région avec sa famille. Quand un pan de montagne se détache et provoque un tsunami, il doit retrouver les membres de sa famille et échapper à la vague dévastatrice. Le compte à rebours est lancé.


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