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"Taken 2" : il faut sauver le soldat Neeson

Le succès de "Taken" en 2008, plus gros succès d'un film français aux Etats-Unis, ne pouvait qu'engendrer une suite, où Liam Neeson nous ressert le couvert. Projeté à Deauville dans le cadre d'un hommage à l'acteur, c'était plutôt un dommage.
Article rédigé par franceinfo - Jacky Bornet
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Liam Neeson dans "Taken 2" de Olivier Megaton
 (Shanna Lelia Besson )

De Olivier Megaton (France), avec :  Liam Neeson, Maggie Grace, Famke Janssen - 1h38 - Sortie : 10 octobre

Synopsis : Bryan Mills, ex-agent de la CIA aux compétences si particulières, a réussi à arracher sa fille des mains d’un gang mafieux. Un an plus tard, le chef du clan réclame vengeance. Cette fois-ci, c’est après lui qu’ils en ont.

Carton au box-office
Le film d’Olivier Megaton (“Colombiana”, “Le Transporteur 3”…), produit par Luc Besson qui en a apporté le concept, caracole en tête du box-office des sorties de mercredi avec 42.000 entrées Paris/périphérie et 220.000 sur tout le territoire, pour son premier jour d’exploitation. Il vient également de battre aux Etats-Unis, le record du premier opus, en egrangeant 18,6 millions de dollars pour son premier jour d'exploitation (vendredi 5/10), avec une estimation à 50 millions pour son premier week-end !

Pourtant, Liam Neeson avertissait au Festival du cinéma américain de Deauville qu’«il n’y aura  pas de ‘Taken 3’, ou alors il faudrait que j’y enlève ma propre fille ». D’autres options sont à craindre. Imaginez qu’elle ait un enfant. En voilà un bel objet d’enlèvement tout trouvé. Mais ne donnons pas de mauvaises idées à Luc Besson…

 

Potentiel mal exploité
Cette suite mercantile ne fait qu’enfiler les scènes vues cent fois, de bagarres, de fusillades, de poursuites, filmées sans génie. Liam Neeson, par ailleurs acteur au charisme indéniable, semble être là pour payer ses impôts et Megaton parait continuer à se faire la main, en se répétant, alors qu’il en est à son cinquième long métrage, sans compter ses nombreux courts et moyens, ou épisodes de séries.

Vu son sens professionnel, le cinéaste est pourtant détenteur d’un vrai potentiel. Ce fiasco artistique n’est cependant pas du à un manque de moyens, EuropaCorp ayant visiblement misé sur cette suite, dont la campagne a commencé dès le mois de juin dernier. A en voir les chiffres de fréquentation, le jackpot est au rendez-vous. Nous pas

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