"One, O, One" : film apocalyptique au propre, non au figuré
Synopsis : Dans la ville de Taipei, Abbas recherche une jeune fille disparue des années plus tôt. Sept ans auparavant : Abbas vit avec Clara dans un village de montagne coupé du reste du monde et déserté, alors qu'un virus décime la population. Une jeune fille et sa mère contaminée apparaissent...
Apocalypse poétique
Premier long métrage de Frank Guérin, « One O One », en a toutes les qualités et les défauts. Un sujet personnel, de l’ambition, une superbe photographie, un développement abscons.
Dommage car "One O One" a un beau potentiel. Rattaché au film de genre par son sujet apocalyptique, il suit un traitement intellectualisant du thème (« La Route », « Les Revenants », « Les Derniers jours du monde »…) sur un mode narratif qui repose plus sur la poésie que du cinéma.
En quête du récit perdu
La poésie est non narrative. Elle peut raconter des histoires, mais privilégiera toujours la forme. Ici, la photographie de Mathieu Pansard fait merveille. La tour One O One de Taipei dans ses brumes glauques, les autoroutes, la ville,les ruelles et marchés, les montagnes européennes… guident l’évocation.
Mais c’est le récit qui pèche. Mal construit sur un aller et retour, la narration s’enlise et en perd la trame, le spectateur avec.
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