"My Week with Marilyn" : Monroe intime
Synopsis : Eté 1956 : Marilyn Monroe se rend en Angleterre pour la première fois. En pleine lune de miel avec le célèbre dramaturge Arthur Miller, elle est venue tourner "Le Prince et la danseuse", de et avec Sir Laurence Olivier. Ce même été, Colin Clark, 23 ans, réussit à décrocher un job d’obscur assistant sur le plateau. Durant les six mois de tournage, il va passer une semaine magique avec la plus grande star de cinéma du monde qui le prend comme chaperon.
Marilyn héroïne
Ce n’est pas un pléonasme : le cinéma est un sujet éminemment cinématographique. De nombreux films en rendent compte : « Le Silence est d’or », « Chantons sous la pluie », « La Nuit américaine » et récemment « The Artist », pour n’en citer que quelques-uns. Marilyn Monroe s’est également trouvée au centre de quelques sujets, comme dans « Insignificance » de Nicolas Roeg où elle rencontre Albert Einstein. « My Week with Marilyn » n’est pas un biopic sur Marilyn, mais conte un épisode très précis et particulier de sa carrière.
Le film de Simon Curtis adapte l’ouvrage éponyme de Colin Clark où il décrit l’incroyable semaine buissonnière qu’il passa avec la star, alors qu’elle tournait « Le Prince et la danseuse » sous la direction de Sir Laurence Olivier (Kenneth Branagh) en Grande-Bretagne. Rencontre improbable entre un jeune homme de 23 ans qui fait ses premiers pas dans le cinéma et la plus grande star du monde, alors au sommet de sa carrière.
Femme
Si des anecdotes sur le tournage chaotique du « Prince et la danseuse » (sujet d’un autre livre de Colin Clark) alimente le script, c’est la personnalité de Marilyn qui constitue le cœur et le véritable sujet du film. L’on connaît plus aujourd’hui la star comme une icône que comme une actrice. Si ses angoisses, son manque de confiance en elle, ses caprices participent du personnage connu de tous, elle apparaît ici vulnérable, sensible, attachante et sans doute par-dessus tout : indépendante.
Michelle Williams traduit parfaitement cette vulnérabilité qui étreint l’actrice au moment où son récent mariage avec Arthur Miller commence à battre de l’aile. Même le discipliné Laurence Olivier, qui aura toutes les difficultés du monde à la diriger, n’y restera pas insensible, reconnaissant l’illumination que provoque Marilyn à chacune de ses apparitions, mais aussi la femme que tout prépare à être trop tôt broyée.
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