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"La Vérité si je mens ! 3" : Tchatche toujours

De Thomas Gilou (France), avec : Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo, Vincent Elbaz, Gilbert Melki, Amira Casar, Léa Drucker - 1h59 - Sortie : 1er février
Article rédigé par franceinfo - Jacky Bornet
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Gilbert Melki, Bruno Solo et José Garcia dans "La Vérité si je mens 3" de Thomas Gilou
 (© Mars Distribution )

Eddie, Dov, Yvan et les autres ont migré du Sentier moribond à la banlieue florissante d’Aubervilliers… Là où les vieux entrepreneurs juifs ont laissé le terrain à de jeunes grossistes chinois courageux et dynamiques… Tout irait pour le mieux jusqu’à ce qu’un vent mauvais apporte son lot d’adversité compromettant sérieusement la cohésion du groupe.
 

On prend les mêmes...
A l’issue d’une promo marathon de plusieurs semaines dans toute la France et sur tous les plateaux télé, le troisième opus de « La Vérité si je mens » est sur les écrans au terme d’une pléthore d’avant-premières. Au moins, le film de Thomas Gilou qui rassemble pour la troisième fois la bande du Sentier, ne tombe pas dans le syndrome des Bronzés qui avaient totalement raté la conclusion de la trilogie.

Ce n’est pas sans déplaisir que l’on retrouve Eddie (Richard Anconina), Serge (José Garcia), Yvan (Bruno Solo), Dov (Vincent Elbaz de retour après avoir été remplacé par Gad Elmaleh) et Patrick (Gilbert Melki). Onze ans sont passés depuis le deuxième opus, mais ils n’ont pas changé, toujours dans le business et avec des répartis qui n’ont rien perdu de leur verve. Image de marque de la franchise, les répliques n’ont rien à envier aux précédentes, et s’inscrivent aisément dans les mémoires, comme « on fait 50/50 en trois », déjà culte.

Un charme constant
L’intrigue repose toutefois trop facilement sur les cordes précédemment usitées. L’organisation d’une affaire pour sortir tout un chacun de difficulté financières, résultant d’une concurrence déloyale. La nouveauté était facile à trouver : l’implication du marché chinois, très d’actualité. Ce qui nous vaut un petit voyage à Shanghai très photogénique, mais non dénué de clichés sur la nourriture : air connu.

Comme précédemment, et peut être encore plus, José Garcia est au cœur de l’action. Il  parvient à renouveler son personnage d’enflure sympathique aux prises avec sa belle famille, notamment Enrico Macias qui trouve enfin son ouverture au cinéma, lui qui rêvait d’être acteur. Les actrices - compagnes, ex et nouvelles venues - sont toutes plus belles les unes que les autres (Aure Atika, Amira Casar, Léa Drucker), ajoutant une pointe de charme indispensdable.

Le quintette de comédiens s’est visiblement amusé et parvient à communiquer une bonne humeur sans faille, même si le film est trop long, tout en bénéficiant d’un montage bien rythmé, pierre d’angle de la réussite d’une comédie. Sans surprise mais enlevé.

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