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"Jurassic World" : les apprentis sorciers face à l'affreux Indominus

Le voilà le très attendu 4e volets de la série, avec aux manettes Colin Trevorrow, inconnu chez nous mais qui a la bonne idée d'inscrire son "Jurassic World" dans la suite directe du premier opus, réalisé par Steven Spielberg.
Article rédigé par franceinfo - Sophie Jouve
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
"Jurassic World" de Colin Trevorrow
 (Universal Pictures International France)
La note Culturebox
3 / 5                  ★★★☆☆

Le terrifiant Indominus

On se souvient que le personnage le plus effrayant de "Jurassic Park" est le T-Rex, mais il est largement dépassé avec le nouvel Indominus, grosse bébête évidemment extrêmement terrifiante qui appartient à la famille des vélociraptors, dont il faut rappeler qu'ils dévorent le moindre humain à leur portée ; mais l'Indominus a en plus un instinct stratégique qui le rend d'autant plus redoutable. Voir la scène déjà presque mythique de la cage où il simule l'évasion…

Un héros cool et sexy et Omar Sy himself !

Bien entendu il faut dans ce genre d'histoire un héros cool et sexy, capable de sauver les hommes. Ce sera Owen Grady, incarné par le séduisant Chris Pratt (remarqué dans Les Gardiens de la Galaxie des Studios Marvel). Pratt est flanqué d'un adjoint et pas n'importe lequel, Omar Sy himself ! On aura juste le temps de constater ses progrès en anglais depuis une première apparition hollywoodienne dans X-Men, car la brièveté du rôle est exactement la même que la première fois. 

"Jurassic World" répond parfaitement aux canons du genre

On n'épiloguera pas sur l'héroïne à hauts talons, impeccable Bryce Dallas Howard, qui va apprendre les réalités de la vie : être courageuse, porter des baskets, se rouler dans la boue et se relever toujours maquillée et tirée à quatre épingles, ce qui lui vaudra de conquérir le cœur du héros. Et pour conquérir le public familial et faire vibrer les parents, les neveux de la belle héroïne sont très vite mis en danger, même si on se doute qu'ils vont s'en sortir, sans la moindre égratignure.

Cela aura tout de même permis aux parents de rappeler à leur progéniture qu'il ne faut jamais parler à des bestioles inconnues. Bestioles dont les plus scientifiques des spectateurs trouveront qu'elles devraient être un peu plus crédibles zoologiquement, mais on s'en fiche un peu.

"Jurassic World" de Colin Trevorrow
 (Universal Pictures International France)

Le spectacle, avec pas mal d'humour, répond parfaitement aux canons du genre, même si une fois encore la 3D n'apporte pas grand-chose.

On ne vous dit pas qu'on attend le 5e opus la langue pendante, mais si les spécialistes des effets spéciaux réussissent à inventer un gros zanimal encore plus terrifiant que l'Indominus, peut être reprendra-t-on un billet et une paire de lunettes teintées !

Reportage France2 : M-J Jouan/J.Pires

Jurassic World de Colin Trevorrow (Etats-Unis), avec :  Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Nick Robinson, Ty Simpkins, B.D. Wong, Vincent D'Onofrio - 2h04 - Sortie : 10 juin 2015

Synopsis Un nouveau parc a ouvert ses portes sur l'île Nublar, avec des attractions toujours plus effrayantes puisqu'aujourd'hui les scientifiques de la réserve biologique ne se contentent plus de cloner les dinosaures, ils en modifient l'ADN. Mais nos apprentis sorciers seront bien vite dépassés par un spécimen inédit, le bien nommé Indominus. Les espoirs de mettre fin à cette menace se portent sur le dresseur de raptors, Owen Grady.




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