Reportage : N. Hayter / S. Pichavant / R. Torregrosa / F. Fontaine Entre Sandrine Bonnaire et Cannes, c’est une longue et belle histoire d’amour. D’abord en tant que comédienne, puis comme réalisatrice, l’artiste est venue à de nombreuses reprises sur la Croisette. En 1987, elle se tient aux côtés de Maurice Pialat, lauréat d’une Palme d’or controversée pour "Sous le soleil de Satan". En 2007, le documentaire consacré à sa sœur autiste ("Elle s’appelle Sabine") projeté lors de la Quinzaine des réalisateurs lui vaut une standing ovation. Des moments qui restent gravés dans la mémoire de l’artiste qui, cette année, prend du galon : elle a été désignée présidente du jury de l’Œil d’or 2017. Ce prix créé en 2015 par la Société Civile des Auteurs Multimédia (SCAM) récompense le meilleur documentaire issus des différentes sélections cannoises. Cette année une vingtaine de réalisateurs ont été retenus parmi lesquels de grands noms du cinéma mondial comme Raymond Depardon, Claude Lanzmann, Abel Ferrara, Barbet Schroeder, Amos Gitai et une certaine Agnès Varda qui a donné à Sandrine Bonnaire l’un de ses plus jolis rôles en 1986 dans "Sans toit ni loi ".Sandrine Bonnaire était l'invitée du Soir 3 ce samedi 20 mai. Elle revient notamment sur son rôle de présidente du jury de l'Oeil d'or.