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"Ma part du gâteau" de Cédric Klapisch en avant-première à Dunkerque

Le réalisateur Cédric Klapisch était à Dunkerque pour assister à l'avant-première de son nouveau long-métrage "Ma part du gâteau" qui sort en salles le 16 mars 2011. Il a pu retrouver quelques uns des figurants du film, des employés de la raffinerie Total des Flandres, en grève au moment du tournage. Ils partagent la vedette avec les deux acteurs principaux, Karin Viard et Gilles Lellouche.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture
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"Ma part du gâteau" de Cédric Klapisch en avant-première à Dunkerque
 (Culturebox)

Ne vous y trompez pas : "Ma part du gâteau" est une satire pleine d'humour, même si le point de départ et la toile de fond sont une délocalisation et la mise au chômage de centaines d'employés. Le film raconte comment une ouvrière du Nord (Karin Viard), mère de trois filles, se retrouve sur le carreau après la fermeture de son usine. Elle part pour Paris et trouve un stage pour devenir femme de ménage. Elle se fait engager par l'homme (Gille Lellouche) qui a conduit sa société à sa perte. Avec ce film, Cédric Kalpisch revient au cinéma, son dernier film, "Paris" datant de 2008. Entretemps, il réalisé un documentaire sur la danseuse Aurélie Dumont. Avec "Ma part du gâteau", il rejoint la liste des cinéastes et metteurs en scène qui ont posé leur regard sur l'actualité économique et ses conséquences humaines souvent dramatiques. Klapisch explique : "J'ai toujours pensé qu'un film sur "un sujet d'actualité" n'est a priori pas une bonne idée. Mais là, je ne sais pas pourquoi, j'avais l'impression qu'il fallait dénoncer quelque chose de notre époque et qu'il fallait réagir vite sur la situation sociale actuelle". Pour cela, le cinéaste s'est beaucoup documenté, a rencontré des ouvriers, des traders, comparant les différents points de vue. Quand l'équipe est arrivée à Dunkerque pour le tournage, les syndicalistes pleuraient, la situation était très tendue. Pas facile alors de prendre le ton de la comédie : "Le fait de me permettre de rire de tels sujets m'a fait peur" raconte Cédric Klapisch, "pourtant, je n'avais pas d'autre solution ; je ne voulais pas faire de ce film un tract syndical. L'humour est une façon de ne pas être trop militant".

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