Cet article date de plus de huit ans.
"Les dents de la mer" les pieds dans l'eau au Festival européen du film fantastique
Quelque 200 spectateurs ont assisté samedi soir à une projection nocturne des "Dents de la Mer" dans une piscine, certains assis dans des bouées, les pieds dans l'eau pour plus de frayeur, a constaté un journaliste de l'AFP.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le film au requin blanc réalisé par Steven Spielberg (1975) était projeté dans un bassin des bains municipaux de Strasbourg dans le cadre du Festival européen du film fantastique.
France 3 Alsace : G. Fraize / P. Dezempte / P. Ledig
Dans le bassin, plusieurs dizaines de spectateurs en maillots et caleçons de bains, ont pu prendre place dans des bouées jaunes et bleues, pour assister à la première des deux séances, le reste du public pouvant regarder le film depuis l'étage. "On a envie de tenter des expériences", a déclaré Rolland Albert, un architecte de 35 ans interrogé par l'AFP, venu avec une amie qui a dit "aimer les séances détournées".
"Peut-être qu'il y aura des gens qui vont nous prendre les mollets", a présumé le couple avant de s'installer dans la piscine. Dans le bassin, des plongeurs bénévoles effectuaient des rondes, prêts à aider les spectateurs fatigués, ou en difficulté sur leur bouée.
Dans les bains municipaux de Strasbourg, au coeur de la "Neustadt"
Si les projections des "Dents de la mer" sur l'eau ne sont pas nouvelles - à Austin au Texas, un établissement de plein air a relancé ce concept l'année dernière - les organisateurs souhaitaient proposer une séance "en immersion, sur l'eau qui permette de sentir la frayeur en eaux troubles", a commenté Daniel Cohen, directeur du Festival européen du film fantastique de Strasbourg.Les bains municipaux de Strasbourg avaient été choisis pour cette séance, pour soutenir la candidature à l'Unesco de la "Neustadt", l'ex quartier impérial allemand, qui abrite ce lieu datant de 1905, et dont la Ville demande le classement au patrimoine mondial.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.