"Happy Feet 2" : givré et chaleureux
Mumble, le roi des claquettes, découvre que son fils Erik est allergique à la danse. Mais la situation ne fait qu’empirer quand le monde des glaces fond. Mumble mobilise le peuple des pingouins et d’autres créatures, du minuscule Krill au gigantesque éléphant de mer pour sauver son monde.
Travellings survitaminés
Six ans après le premier opus, "Happy Feet 2" remet les swinging’ pingouins sur la banquise. Fable sur le réchauffement climatique, elle est surtout le prétexte à de nombreux numéros musicaux qu’orchestre toujours George Miller à la réalisation.
Il est étonnant de voir le réalisateur des trois "Mad Max", dont le très violent premier opus, se consacrer avec autant d’assiduité aux films familiaux et pour les enfants. Avec de belles réussites, comme "Babe" ou "Happy Feet".
Cette suite est toujours filmée en images de synthèse, cette fois agrémentées du relief dans les salles équipées, selon la formule consacrée. Un relief qui fonctionne bien sous la caméra d’un George Miller qui multiplie des travellings survitaminés dans tous les sens - un de ses tics de mise en scène -, au rythme des musiques endiablées qui constituent le gros du spectacle.
Deux crevettes craquantes
Les morceaux musicaux participent du meilleur du film, avec des orchestrations et arrangements des plus efficaces, au service de chorégraphies drôles et entraînantes.
Mais le film pèche quelque peu quant au scénario, un rien décousu, avec une première partie qui constituerait une histoire à part entière, pour se projeter dans une seconde avec un lien ténu. Il se rattrape avec deux nouveaux personnages particulièrement réussis : deux crevettes qui quittent leur banc pour explorer le vaste monde. Entraînant.
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