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"Django Unchained", Tarantino pimente le western spaghetti

Le nouveau Tarantino est annoncé. "Django Unchained" sortira en France le 16 janvier 2013. Inspiré des séries B de Sergio Corbucci, il est principalement interprété par Jamie Foxx, Leonardo DiCaprio, Kerry Washington et Christoph Walz.
Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Jamie Foxx interprète de Django Unchained, de Quantin Tarantino
 (Sony Pictures)

Quentin Tarantino arrive toujours par où on ne l'attend pas.Il se promène dans l'histoire du cinéma et y trouve des pépites à exploiter. Il avait déjà revisité le polar en explosant sa narration avec "Reservoir Dogs" et plus encore "Pulp Fiction", le film de combats martiaux avec Kill Bill. En donnant sa version personnelle de "Inglorious Basterds", il s'emparait à nouveau d'un genre, le récit épique d'une résistance inventée à la barbarie nazie, et le repeignait à ses propres couleurs.

Spaghetti
Le voici qui prend d'assaut le western dans sa version la plus lyrique, le western spaghetti qui a connu le meilleur avec Sergio Leone, et le pire avec, par exemple, Sergio Corbucci.
Le Tarantino est joueur. Ce n'est donc pas à la crême qu'il s'attaque mais à ce qui paraissait déjà un pastiche, les Django de Corbucci.

Récit linéaire
"Oh, rien d'important, ce qui est important c'est que vous allez tous mourir..." Cette phrase tirée d'un Django première mouture est typique du style. Tom Novembre s'en était moqué déjà dans une chanson éponyme. Cette fois, Tarantino affirme qu'il nous livre une histoire linéaire, classique dans son récit. Reste à envisager le degré de violence auquel il nous convie. La bande annonce est prometteuse. Et comme toujours, il faudra prêter attention à la bande son, le choix des musiques et des chansons étant l'une des particularités de la filmographie de l'enfant prodige du cinéma américain, enfant prodige agé aujourd'hui de 50 ans.

Un film déjà contesté
Le Django Unchained de Tarantino a déjà provoqué la colère de plusieurs personnalités parmi lesquelles Spike Lee qui déclare ne pas vouloir assister à la projection de ce film. Il estime qu'on ne doit pas jouer avec le drame de l'esclavage.

Il faudra voir le film pour juger de la pertinence de cette critique, à la limite du procès d'intention.

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