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Michèle Mercier au festival d'Arras : Angélique mais pas trop…
Accueillie comme la star qu'elle est toujours dans le coeur du public, Michèle Mercier, l'inoubliable "Marquise des Anges", a eu droit au tapis rouge du festival de cinéma d'Arras (Pas-de-Calais). L'occasion pour l'actrice aux cinquante films de se rappeler l'amour des spectateurs et l'oubli de la "grande famille" du cinéma français. Michèle Mercier était l'invitée de France 3 Nord-Pas-de-Calais.
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Temps de lecture : 3min
Reportage: C. Péhau, F. Giltay, I. Lefebvre
"C'est la 1ère fois en France qu'un festival m'invite avec autant d'honneurs et de gentillesse", affirme, émue, Michèle Mercier, l'inoubliable héroïne de la série des "Angélique". Une saga de cinq films historiques tournée entre 1964 et 1968 et qui continue d'exploser les audiences chaque fois qu'ils sont diffusés à la télévision. Avec cette série, Michèle Mercier est devenue une star internationale autant par son apparence de femme fatale que par son rôle de féministe avant l'heure que rien n'arrête.
Angélique, une femme amoureuse, décidément, résolument amoureuse et prête à tout pour suivre son amant, le séduisant Joffrey de Peyrac, lui aussi définitivement associé à Robert Hossein ou le délivrer des griffes d'ennemis impitoyables. Rien, aucune aventure même des plus exotiques (Ah, l'érotisme mystérieux de l'Orient dans "Angélique et le sultan" !) ne rebutera la séduisante courtisane (forcément très courtisée…). Michèle Mercier que les malheurs dans sa vie personnelle n'ont pas épargnée, a tourné une cinquantaine de films (le premier, "Retour de manivelle" de Denys de La Patellière - 1957) avec les acteurs les plus connus des années soixante : Gabin, Montand, Trintignant, Mastroianni ou Bronson et des réalisateurs comme Truffaud ("Tirez sur le pianiste"), Jacques Deray ou Mario Monicelli.
Mais c'est la série des Angélique qui lui assurent une notoriété mondiale. "Lorsque les gens s'adressent à moi, ils se réfèrent toujours à Angélique mais j'ai également interprété cinquante autres rôles féminins. J'ai longtemps essayée de l'oublier. Mais je la considère maintenant comme une petite sœur qui est perpétuellement à mes côtés et j'ai appris à vivre avec elle", confie Michèle Mercier à Henry-Jean Servat dans sa biographie "Je ne suis pas Angélique" ( Ed. Denoël, 2006).
Invitée du journal de France 3 Nord-Pas-de-Calais, Michèle Mercier revient sur sa carrière :
Angèlique, ce personnage emblématique fait oublier que Michèle Mercier, avant de tourner "Angélique", avait déjà une vingtaine de films à son actif. "Elle avait tout le charisme des grandes actrices, explique un spectateur du festival d'Arras, les légendes ne vieillissent pas", affirme-t-il, fier de sa rencontre.
Sincèrement touchée d'avoir été invitée par le festival d'Arras, Michèle Mercier ne cache pas une réelle amertume à l'encontre du cinéma français : "J'ai retrouvé auprès du public la tendresse que j'ai rencontrée partout dans le monde sauf en France, regrette-t-elle. Le cinéma français m'a lâchée alors que les Anglais, les Américains, les Italiens ou les Allemands m'ont proposé des films".
Angélique, une femme amoureuse, décidément, résolument amoureuse et prête à tout pour suivre son amant, le séduisant Joffrey de Peyrac, lui aussi définitivement associé à Robert Hossein ou le délivrer des griffes d'ennemis impitoyables. Rien, aucune aventure même des plus exotiques (Ah, l'érotisme mystérieux de l'Orient dans "Angélique et le sultan" !) ne rebutera la séduisante courtisane (forcément très courtisée…). Michèle Mercier que les malheurs dans sa vie personnelle n'ont pas épargnée, a tourné une cinquantaine de films (le premier, "Retour de manivelle" de Denys de La Patellière - 1957) avec les acteurs les plus connus des années soixante : Gabin, Montand, Trintignant, Mastroianni ou Bronson et des réalisateurs comme Truffaud ("Tirez sur le pianiste"), Jacques Deray ou Mario Monicelli.
Mais c'est la série des Angélique qui lui assurent une notoriété mondiale. "Lorsque les gens s'adressent à moi, ils se réfèrent toujours à Angélique mais j'ai également interprété cinquante autres rôles féminins. J'ai longtemps essayée de l'oublier. Mais je la considère maintenant comme une petite sœur qui est perpétuellement à mes côtés et j'ai appris à vivre avec elle", confie Michèle Mercier à Henry-Jean Servat dans sa biographie "Je ne suis pas Angélique" ( Ed. Denoël, 2006).
Invitée du journal de France 3 Nord-Pas-de-Calais, Michèle Mercier revient sur sa carrière :
Angèlique, ce personnage emblématique fait oublier que Michèle Mercier, avant de tourner "Angélique", avait déjà une vingtaine de films à son actif. "Elle avait tout le charisme des grandes actrices, explique un spectateur du festival d'Arras, les légendes ne vieillissent pas", affirme-t-il, fier de sa rencontre.
Sincèrement touchée d'avoir été invitée par le festival d'Arras, Michèle Mercier ne cache pas une réelle amertume à l'encontre du cinéma français : "J'ai retrouvé auprès du public la tendresse que j'ai rencontrée partout dans le monde sauf en France, regrette-t-elle. Le cinéma français m'a lâchée alors que les Anglais, les Américains, les Italiens ou les Allemands m'ont proposé des films".
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