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Le cinéma fantastique français en force au festival de Gérardmer
La 25e édition du festival international du film fantastique de Gérardmer, a ouvert ses portes au public et aux VIP hier soir. Présidée par le réalisateur et comédien Mathieu Kassovitz, la programmation met à l'honneur jusqu'au 4 février 2018 la production hexagonale.
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Parmi les quarante films sélectionnés pour le 25e festival de Gérardmer, dix longs métrages sont en compétition, dont quatre premiers films.
Nouvel âge d'or du cinéma fantastique français
"On a une belle sélection qui reflète tous les genres du fantastique : des films poétiques, gore, au second ou au troisième degrés et même des films qui peuvent faire sourire, des films qui sont très bien mis en scène avec des scénarios qui partent d'une réalité toute simple et le fantastique fait irruption dans la réalité", révèle le directeur du festival, Bruno Barde. Une programmation éclectique couvrant tous les courants du genre et marquée cette année par une forte présence de la production française.Le journaliste spécialiste du genre Christophe Maire souligne que c'est la première année où il y a autant de films fantastiques de l'hexagone. "Il y a cinq ou six films français cette année ce qui était impossible il y a 25 ans".
"La victoire de Julia Ducournau l'année dernière avec Grave va peut-être permettre que le cinéma français s'intéresse un peu plus au cinéma fantastique et que ce soit plus facile pour les metteurs en scène de faire des films fantastiques", rappelle pour sa part le directeur du festival Bruno Barde.
Frissons chez les VIP
Chaque année, la petite ville des Vosges se transforme en temple de l'horreur. Le festival, qui a attiré près de 40.000 spectateurs en 2017, enregistre déjà des réservations en hausse de 20% pour la centaine de projections programmées jusqu'à dimanche. Le jury présidé par Mathieu Kassovitz a rencontré les festivaliers pour la première fois avant de visionner le premier film en compétition. "c'est parti pour cinq jours d'excitation!", assure-t-il à sa descente du TGV.A ses côtés, quelques pointures du cinéma français parmi lesquelles, Suzanne Clément, Nicolas Boukhrief, Judith Chemla ou encore Aissa Maïga "Moi je suis une grosse 'flippette' et je suis le boulet du groupe, si vous entendez des cris dans la salle il se peut que ça soit moi", dit-elle avec une certaine appréhension.
Des films du monde entier
"Dans l'inconscient collectif, c'est difficile le fantastique, et c'est en même temps aussi pour ça que c'est le genre le plus populaire dans le cinéma", a estimé M. Barde, soulignant qu'une quinzaine de nationalités étaient représentées pour la 25e édition. Un hommage est rendu, en sa présence samedi, au réalisateur, scénariste et producteur espagnol Alex de la Iglesia, qui "a donné une impulsion et un renouveau au genre dans son pays avec son style baroque très particulier". Sept films du réalisateur, récompensé à plusieurs reprises, seront projetés, ainsi qu'un documentaire consacré à son long métrage "Le jour de la bête", qui a obtenu le grand prix du festival de Gérardmer en 1996.Le palmarès est attendu dimanche soir.
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