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La Fée de Gordon, Abel et Romy, un vent de folie à la quinzaine des réalisateurs
D'un coup de baguette magique, La Fée de Fiona Gordon, Dominique Abel et Bruno Romy a ouvert la compétition de la Quinzaine des réalisateurs du 64ème Festival de Cannes Une fable insolite et pétillante qui annonce cette année une sélection originale. 25 films sont en compétitions, avec des scénario plutôt sombres. Ce film est donc une sorte de réconfort avant l'effort.
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Le film de Fiona Gordon, Dominique Abel et Bruno Romy raconte on l'aura deviné l'histoire d'une fée mais une fée pas fini. Un prototype de fée. Alors forcément avec, elle rien ne se passe normalement. Quand elle rencontre un veilleur de nuit maladroit, les situations burlesques s'enchainent. Bien qu'improbable, on y croit et on en redemande. Ici, on manque de s'étouffer avec un bouchon de Ketchup, les sacs se mettent à marcher, les serveurs de bar sont complètement myopes, on voit un ventre de femme enceinte pousser d'un coup, les gens courent derrière des scooters sans conducteur. Cette comédie déjantée et poétique offre un univers surréaliste qui emprunte à Jacques Tati, à Chaplin, Keaton. Le trio persiste et signe dans un style qui lui a déjà réussi. Le conte dingo à la sauce belge. On se souvient de Rumba qui avaient déjà fait souffler un vent de folie sur la Croisette en 2008 dans le cadre de la Semaine de la critique.
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