L'après-divorce au cinéma avec Une semaine sur deux d'Ivan Albérac
Parmi les sorties ciné de ce mois de juillet 2009, on trouve le dernier film d'Ivan Calbérac intitulé "Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)". L'histoire de Léa, 12 ans, et de ses parents (Mathilde Seignier et Bernard Campan) qui gèrent comme ils peuvent l'après-divorce, avec une garde alternée.
Au cinéma, le divorce a été abordé avec plus ou moins de liberté selon les époques. Ainsi, en Europe, plusieurs films d'avant-guerre évoquent la séparation d'un couple mais davantage sous l'angle burlesque. Aux Etats-Unis, le divorce faisait partie des sujets soumis à la censure du code Hays, obligeant les réalisateurs à l'aborder via la comédie. Autre exemple, en Italie où une comédie de Pietro Germi, Divorce à l'italienne, avec Marcello Maestreionni, contribua à faire évoluer les mentalités et à dénoncer l'hypocrisie du système. Car à sa sortie en 1961, le divorce était encore interdit en Italie et le sujet totalement tabou. Une situation qui évolua nettement dans les années 70 et 80, quand le divorce commença à se banaliser. L'exemple le plus frappant est celui de Kramer contre Kramer, avec Meryl Streep et Dustin Hoffman, qui rencontra à sa sortie en 1979, un énorme succès. Il fût le premier film à aborder ce thème sous l'angle du drame tout en évoquant aussi celui de l'amour paternel. C'est également durant cette période qu'Ingmar Bergman réalisa en 1973 pour la télévision suédoise une série intitulée "Scènes de la vie conjugale" (en France et aux Etats-Unis, le feuilleton sortira cinéma dans une version raccourcie). A l'époque, la série fit un tabac auprès du public. Et la petite histoire raconte que dans les mois qui suivirent la diffusion de ces épisodes, le taux de divorce en Suède aurait même notablement augmenté
Lire aussi l'article de culture.france3.fr.
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