Jean-Paul Belmondo : son décÚs marque la fin d'une époque
La disparation de Jean-Paul Belmondo marque la fin d'une époque, celle d'un acteur français adulé et d'un comédien rebelle, capable de faire déplacer des foules sur son seul nom.
Certains s'amusent Ă dire que la "France de BĂ©bel" Ă©tait une France heureuse. Un chĂŽmage excessivement bas, des Français qui partent de plus en plus en vacances et surtout, qui avaient le sourire aux lĂšvres. Ă cette Ă©poque, dans les annĂ©es 60, ils ne le savaient pas mais ils allaient se dĂ©couvrir une nouvelle idole, un certain Jean-Paul Belmondo. "Quand j'Ă©tais au conservatoire, on me trouvait dĂ©contractĂ© mais faire le gugus c'est quand mĂȘme sympa", dĂ©clare dans une archive l'acteur français.
"Nous vivions les meilleures années"
Ce flegme français manque Ă©normĂ©ment aux soixantenaires prĂ©sents lors de la cĂ©rĂ©monie aux Invalides le 9 septembre, en hommage Ă l'acteur dĂ©cĂ©dĂ© Ă l'Ăąge de 88 ans. "Cette pĂ©riode, c'Ă©tait celle oĂč l'on vivait le mieux, nous vivions les meilleures annĂ©es de nos vies", tĂ©moigne une passante le sourire aux lĂšvres. "J'ai vu les meilleurs films de ma vie Ă cette Ă©poque", ajoute un autre. Belmondo dĂ©passait toutes les limites du cinĂ©ma de l'Ă©poque. Pour ses biographes, il Ă©tait d'une "insolence incroyable qui collait Ă l'Ă©poque".
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