Javier Bardem : rencontre avec l'invité d'honneur du festival Lumière
Javier Bardem était une étoile qui brillait au firmament du cinéma espagnol sous la baguette d'un certain Pedro Almodovar. Il est devenu une star demandée par les plus grands : Woody Allen ("Vicky Cristina Barcelona"), Ridley Scott ("Cartel") et les frères Coen ("No Country for Old Men"). Du haut de cette carrière riche déjà d'une cinquantaine de films, Javier Bardem n'en est pas moins ému quand Thierry Frémaux lui propose une photo souvenir Rue du premier film dans le 8e arrondissement de Lyon, à l'occasion du festival Lumière.
J'ai eu le privilège de me mettre à l'endroit même où la caméra des frères Lumière était placée lorsqu'ils ont tourné le tout premier film de l'histoire du cinéma. C'est très émouvant de se rendre compte que tous les films sont nés de cet endroit précis, tout ce qu'on a pu faire et ce qu'on aime"
Reportage France 3 Grand Lyon : J. Sauvadon / J. Adde / O. Denoyelle / A. Saboureau
A 49 ans, quand il se retourne sur son itinéraire, Javier Bardem mesure son propre cheminement : "Quand j'ai commencé à 22 ans j'étais anxieux, je ne pensais qu'à réussir, à être suffisament bon pour pouvoir retravailler. Aujourd'hui je suis plus dans le plaisir et la joie de créer, mon anxiété est différente maintenant".
L'art de la transformation
Lui qui s'est glissé dans la peau d'Escobar ou dans celle d'un terrifiant capitaine revenu d'entre les morts bien décidé à en découdre avec Jack Sparrow ("Pirates des Caraïbes : la Vengeance de Salazar"), a une filmographie marquée par des rôles qui le conduisent à changer de visage.
"Me transformer fait partie du plaisir, c'est l'une des choses que j'aime le plus : essayer de trouver ce qui rend les personnages aussi uniques. C'est passionnant de jouer les personnages de "Skyfall" et de "No Country for Old Men" car, si ce sont deux méchants, ils sont très différents et j'ai justement dû trouver ce qui les diffrérencie. Notre corps, notre regard en disent souvent plus sur nous."
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