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Gérard Depardieu veut "tout vendre en France"

Gérard Depardieu, qui ne vit plus en France, envisage de vendre tous les biens qu'il y possède, a déclaré l'acteur dans un entretien à TV Magazine paru vendredi.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Temps de lecture : 2min
Depardieu à Marseille, le 1er septembre 2015
 (Boris Horvat / AFP)

"Je crois que je vais tout vendre en France ! Je ne veux plus faire partie de ce pays", déclare Gérard Depardieu, 66 ans, à TV Magazine (groupe Le Figaro). Interrogé sur les biens qu'il souhaite vendre, "châteaux ou restaurants", il répond : "Tout, je vous dis !", sans donner plus de précisions.
 
Propriétaire de vignobles en France et à l'étranger, Gérard Depardieu a aussi investi ces dernières années dans divers restaurants et commerces de bouche à Paris.
              
Parmi eux figurent les restaurants "La Fontaine Gaillon" et "l'Écaille de la Fontaine", situés à deux pas de l'Opéra Garnier, dans le 9e arrondissement.

"Louer, vivre et mourir"          

"Je veux juste me barrer de ce pays. Ce n'est pas le problème des impôts locaux. Je ne suis pas d'accord avec l'utilisation qu'on fait de l'argent de nos impôts. Alors je ne veux plus être propriétaire. Juste aller ailleurs, louer, vivre et mourir. Et travailler avec des gens que j'aime", ajoute le monument du cinéma français.
              
Fin 2012, Gérard Depardieu avait défrayé la chronique en annonçant qu'il  rendait son passeport français pour protester contre l'imposition des plus riches. Il avait affirmé avoir payé cette année-là "85% d'impôts sur (ses) revenus".
              
Il avait alors opté pour un exil fiscal en Belgique et avait acquis la  nationalité russe.

Depardieu "court partout", de l'Italie à la campagne biélorusse   

"Je viendrai vous voir. Je serai libre", assure l'acteur qui dit habiter aujourd'hui en Italie "et bientôt en Biélorussie, chez les paysans, car c'est beau et que le président (Alexandre Loukachenko, ndlr) est un homme sympa. Je cours partout et c'est bien comme ça. Je ne m'installe pas. Honnêtement, je n'aime pas l'idée de cette Europe à venir. Avec les dirigeants qui sont au pouvoir en France, en Italie, en Allemagne... Je n'aime pas !", ajoute-t-il, assurant toutefois qu'il "aime les Français".

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