Festival du court-métrage : la Fémis fête ses 30 ans avec 14 films
Au festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand, La Fémis (Fondation Européenne des Métiers de l’Image et du Son) est à l’honneur. L’école nationale supérieure des métiers de l’image et du son fête ses 30 ans. Des courts-métrages réalisés par des élèves de la célèbre école sont présentés du 5 au 13 Février 2016.
Le Festival de Clermont-Ferrand a mis en place un agenda très spécial : sept programmes différents ont été crées pour accueillir les œuvres des étudiants de La Fémis des promotions 2006 à 2013.
Reportage : R. Beaune / V. Mathieu / P. Belle / L. Bortollazzo / S. Bonnetot
La Fémis et le Festival de Clermont-Ferrand : une histoire qui ne date pas d’hier
La Fémis raconte ses 30 ans sur les dix dernières années à travers 14 films.
Qu’est-ce que la Fémis ? On lui doit notamment la réalisatrice/actrice Emmanuelle Bercot ("La Tête Haute") ou encore Deniz Gamze Ergüven ("Mustang", nominé aux Oscars 2016). L'école réunit 20 étudiants aux profils variés qui seront demain cinéastes et qui content le Monde à leur manière. Champions du septième art, ils étudient pendant quatre ans et développent leur singularité. L’un d’entre eux, William Laboury a deux de ses films sélectionnés : "Hotaru" dans la compétition "Labo" et "Fais le mort" en compétition nationale réalisé en partenariat avec la Film Academy en Allemagne. Pour ce dernier, il ajoute : "C’est un sujet qui me touchait. On a tous été adolescents et on a tous vécu les humiliations. Je n’avais pas envie de raconter une histoire de vengeance même si le film nous guide sur cette piste."
Avec plus de 200 court-métrages produits chaque année, l’école de La Fémis est un gros fournisseur pour le Festival de Clermont-Ferrand. Il était donc tout à fait logique que l’école fête ses 30 ans sur place.
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L’anatomie des œuvres avec la compétition « Labo »
La compétition « Labo » fête, elle aussi, son anniversaire. Déjà 15 ans qu’elle sélectionne 30 films répartis dans cinq programmes au sein du Festival den Clermont-Ferrand. Clamin Borel, responsable de la sélection nous explique : « L’idée c’était vraiment d’être une sorte d’aiguillon, d’éviter que la production se sclérose, d’aller dans des directions inexplorées. » La compétition doit évoluer avec son temps : les images travaillées sur plusieurs supports et tentant une certaine expérimentation peuvent devenir banales aux yeux des nouvelles générations.
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