La montée des marches de ce lundi 20 mai marquait le début de la deuxième moitié du Festival. Deux films très attendus étaient présentés en compétition : celui d'Ali Abbasi, avec des anciens super-héros au casting, comme Sebastian Stan et Maria Bakalova et celui de David Cronenberg, avec les stars Vincent Cassel et Diane Kruger. De belles étoiles sous un ciel pluvieux.
Le Festival de Cannes était politique, ce lundi 20 mai, avec un film sur Donald Trump. Le jury, présidé par Greta Gerwig, a découvert "The Apprentice", un long-métrage très attendu à six mois de l'élection présidentielle américaine. Il met en scène les jeunes années de Donald Trump, alors entrepreneur immobilier, et sa relation avec son mentor en politique, l'avocat Roy Cohn, un homme étroitement associé au maccarthysme et à la mafia new-yorkaise. Dans le rôle de l'ancien président des Etats-Unis, on retrouve Sebastian Stan ("Captain America") et dans celui de l'avocat, Jeremy Strong ("Succession"). Le film est signé d'un dano-iranien, Ali Abbasi, qui fait ses premiers pas à Hollywood après des films remarqués sur la Croisette comme "Border", prix un Certain Regard en 2018, puis "Les nuits de Mashhad".
Deux ans après "Les Crimes du futur", le vétéran David Cronenberg, 81 ans, réalisateur de "Crash" ou "eXistenZ", revient avec son nouveau film "Les Linceuls". Fidèle à ses thèmes, il tourne cette fois avec Vincent Cassel et Diane Kruger une histoire de machine permettant aux vivants de se connecter à leurs proches disparus. Dans ce nouveau long-métrage en partie autobiographique, le cinéaste rend ainsi hommage à sa femme décédée il y a sept ans. C'est une véritable exploration émotionnelle et personnelle que David Cronenberg offre à Cannes.
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