En images Festival de Cannes 2024 : David Cronenberg, Vincent Cassel et Diane Kruger, maîtres d'un tapis rouge futuriste

Article rédigé par Marianne Leroux
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
La montée des marches de ce lundi 20 mai marquait le début de la deuxième moitié du Festival. Deux films très attendus étaient présentés en compétition : celui d'Ali Abbasi, avec des anciens super-héros au casting, comme Sebastian Stan et Maria Bakalova et celui de David Cronenberg, avec les stars Vincent Cassel et Diane Kruger. De belles étoiles sous un ciel pluvieux.

Le Festival de Cannes était politique, ce lundi 20 mai, avec un film sur Donald Trump. Le jury, présidé par Greta Gerwig, a découvert "The Apprentice", un long-métrage très attendu à six mois de l'élection présidentielle américaine. Il met en scène les jeunes années de Donald Trump, alors entrepreneur immobilier, et sa relation avec son mentor en politique, l'avocat Roy Cohn, un homme étroitement associé au maccarthysme et à la mafia new-yorkaise. Dans le rôle de l'ancien président des Etats-Unis, on retrouve Sebastian Stan ("Captain America") et dans celui de l'avocat, Jeremy Strong ("Succession"). Le film est signé d'un dano-iranien, Ali Abbasi, qui fait ses premiers pas à Hollywood après des films remarqués sur la Croisette comme "Border", prix un Certain Regard en 2018, puis "Les nuits de Mashhad".

Deux ans après "Les Crimes du futur", le vétéran David Cronenberg, 81 ans, réalisateur de "Crash" ou "eXistenZ", revient avec son nouveau film "Les Linceuls". Fidèle à ses thèmes, il tourne cette fois avec Vincent Cassel et Diane Kruger une histoire de machine permettant aux vivants de se connecter à leurs proches disparus. Dans ce nouveau long-métrage en partie autobiographique, le cinéaste rend ainsi hommage à sa femme décédée il y a sept ans. C'est une véritable exploration émotionnelle et personnelle que David Cronenberg offre à Cannes. 

Le réalisateur canadien David Cronenberg, maître du "body horror" porte sur le tapis rouge ses lunettes caractéristiques, hommage à son film "La Mouche", réalisé en 1986. Il pose secondé par ses acteurs des "Linceuls", Vincent Cassel et Diane Kruger, avant de présenter son nouveau long-métrage (VALERY HACHE / AFP)
Gaspar Noé, habillé tel un "Men in Black", fait son petit numéro sur le tapis rouge. Il y a plus de vingt ans, le réalisateur français montait les marches pour "Irréversible", en compétition, avec notamment Vincent Cassel, aujourd'hui dans le casting du film "Les linceuls" de David Cronenberg. (LOIC VENANCE / AFP)
Devant les flashs, les acteurs Vincent Cassel et Diane Kruger se prennent au jeu de la séance photo. A la nuit tombée, les deux comédiens s'apprêtent à monter les 24 marches pour dévoiler le film intime de David Cronenberg. (LOIC VENANCE / AFP)
La Présidente du Jury, Greta Gerwig, se faisait discrète ces derniers jours sur le tapis rouge. Pour cette septième soirée, qui marque la moitié du Festival, la réalisatrice est éblouie par les projecteurs. (DANIEL COLE/AP/SIPA / SIPA)
Le réalisateur dano-iranien Ali Abbasi s'approche au plus près des objectifs, quitte à déstabiliser les photographes qui immortalisent ce moment. Le cinéaste est impatient de présenter son nouveau film "The Apprentice", qui raconte l'ascension de Donald Trump. (ANDREAS RENTZ / GETTY IMAGES EUROPE)
L'acteur Sebastian Stan, un brin nostalgique de son rôle de Bucky dans "Captain America", se dresse tel un super-héros. Mais dans "The Apprentice", il remplace sa cape par une perruque blonde pour jouer Donald Trump dans ses jeunes années. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)
Malgré quelques gouttes de pluie sur la Croisette, l'actrice Maria Bakalova, qui interprète le rôle d'Ivana Trump dans "The Apprentice", garde le sourire et forme un cœur avec ses mains en signe de reconnaissance. (VALERY HACHE / AFP)
Après avoir ébloui le tapis rouge le 18 mai avec sa robe très pailletée, Cate Blanchett revient en toute sobriété avec une tenue noire. Elégance statuaire. L'actrice australo-américaine s'apprête à découvrir le film d'Ali Abbasi sur le destin de l'ancien Président des Etats-Unis. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)
Bilal Hassani ose tout sur le tapis rouge. Le chanteur a fait ses débuts dans le cinéma comme acteur dans le film queer et punk "Les Reines du drame" d'Alexis Langlois, dévoilé à la Semaine de la critique. (KRISTY SPAROW / GETTY IMAGES EUROPE)

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