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Dany Boon ouvre le 17e festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez
"Supercondriaque", le nouveau long-métrage de Dany Boon, donnera mercredi soir le coup d'envoi de la 17e édition du Festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez, qui se tiendra jusqu'au 19 janvier au coeur de la station iséroise.
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Présenté en avant-première et hors compétition, le film évoquant l'hypocondrie maladive d'un quadragénaire sans femme ni enfants, avec Dany Boon, Kad Mérad et Alice Pol dans les principaux rôles, signe le retour de l'humoriste, pour la quatrième fois derrière la caméra.
Dany Boon présidera également le jury du festival aux côtés des comédiens Pierre Niney, remarqué dernièrement dans "Yves Saint-Laurent", de Jalil Jespert, mais aussi Leïla Bekhti, Valérie Bonneton et Stéphane de Groodt.
Créé en 1997 et seule manifestation hexagonale consacrée à la comédie, le festival de l'Alpe d'Huez s'est imposé au fil des années dans le cinéma français. "Le festival a beaucoup grandi depuis trois ou quatre ans, notamment dans ses rapports avec les professionnels du cinéma, qui sont bien plus nombreux à s'y intéresser. Avant, nous allions les chercher. Aujourd'hui, ils viennent à nous", assure Frédéric Cassoly, son directeur depuis plus de dix ans.
Financé à 70% par des partenaires privés, dont certains présents à Cannes, le festival a fait de la découverte de nouveaux talents et de premiers films l'une de ses marques de fabrique. Ainsi, primé en 2013 par le jury de l'Alpe d'Huez à l'issue de la compétition officielle, "La cage dorée", premier film du jeune réalisateur franco-portugais Ruben Alves, avait ensuite reçu un accueil enthousiaste à sa sortie en salles.
Entièrement gratuit, le festival a enregistré près de 14.000 entrées en 2013. "Nous tenons à préserver cette gratuité qui permet à des familles qui n'ont que très peu d'occasions d'aller au cinéma de voir des films en avant-première", souligne M. Cassoly.
Cette année, onze longs-métrages, sélectionnés sur une quarantaine de films, seront projetés lors du festival et six concourront pour le prix du jury. Neuf courts-métrages seront également en compétition.
"S'il n'y avait pas les films de comédie, les chiffres de fréquentation des cinémas français seraient encore moins bons. Nous nous devons de rester une rampe de lancement majeure pour cette catégorie", assure encore Frédéric Cassoly.
Le festival a notamment révélé des films comme "Tout ce qui brille" (2010), de Géraldine Nakache et Hervé Mimran, ou "Bienvenue chez les Ch'tis" (2008), de Dany Boon.
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