Cinéma : dans "Si le vent tombe", Nora Martirosyan met en lumière le Haut-Karabagh
Nora Martirosyan, réalisatrice du film "Si le vent tombe", était l'invitée du journal de 23 heures de franceinfo, samedi 29 mai.
La réalisatrice Nora Martirosyan a mis le Haut-Karabagh en images dans son film Si le vent tombe. "Ce pays, il existe physiquement, il est là, c'est juste la communauté internationale qui ignore son existence et qui ne le reconnaît pas. Mon film tente de montrer la beauté de cet endroit, la beauté de ces personnes et d'amener cette beauté vers la communauté internationale qui ne veut pas le voir", a clamé Nora Martirosyan sur le plateau du 23h de franceinfo, samedi 29 mai.
"Si on enlève le rêve à une population enfermée, il ne reste rien"
Tout l'histoire du film Si le vent tombe est construite autour d'un aéroport. "L'aéroport symbolise ce désir d'envol d'un pays, d'un peuple, le désir de reconnaissance et l'impossibilité de vivre pleinement comme tous les autres pays. (...) Le Haut-Karabagh est une enclave qui est fermée sur elle-même et, dans le film, on arrive à entrer dans cette enclave et à la découvrir", a ajouté la réalisatrice, qui estime que "si on enlève le rêve à une population enfermée, il ne reste rien".
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