Cinéma : 25 grands classiques du cinéma d'horreur programmés à la Cinémathèque française, à Paris
Les vacances scolaires ont commencé, à Paris et dans d'autres régions françaises, avec peut-être une idée de sortie pour frissonner au cinéma. La Cinémathèque française, à Paris, propose en effet une anthologie du cinéma d'horreur avec 25 grands classiques programmés jusqu'au 6 mars.
De Psychose à Dracula, en passant par Halloween, Massacre à la tronçonneuse, Les dents de la mer ou Rosemary's baby, ce sont autant de chefs-d’œuvre du genre qui sont projetés par la Cinémathèque. De grands films tout court et pas seulement d'horreur, précise son responsable de programmation, Jean-François Rauger. "On se dit quand même depuis un petit moment que ce serait pas mal à la Cinémathèque de revenir régulièrement aux fondamentaux de l'histoire du cinéma, explique-t-il. Donc c'est parti d'une volonté très pédagogique et ensuite, régulièrement, on change de catégorie. Et là, c'est tombé sur le cinéma d'horreur".
"L'exorciste", une référence
Un film parmi d'autres prend une valeur symbolique particulière, six mois après la mort de son réalisateur. C'est L'exorciste de William Friedkin, sorti en 1973. "On ne peut pas nier que le film soit une étape importante dans l'histoire du cinéma d'horreur, dit-il. Ça a été non seulement un succès planétaire, mais c'est aussi un film qui a révolutionné le regard du spectateur, qui a choqué les spectateurs parce qu'il a montré des choses qu'on n'avait pas montrées auparavant. Ça relève d'une importance historique dans l'histoire du cinéma d'horreur et dans l'histoire du cinéma américain".
Les 25 films choisis couvrent une période chronologique vaste, entre 1921 et 2005, pas forcément un choix nostalgique puisque le genre continue d'évoluer selon Jean-François Rauger. "Au-delà d'un genre, le cinéma d'horreur est une forme qui évolue, rappelle Jean-François Rauger. Le cinéma d'horreur a connu différents âges d'or. C'est une forme qui subit les aléas de la production cinématographique elle-même et de l'état de l'industrie et de l'état du public."
"C'est une forme qui n'est absolument pas morte, elle est encore travaillée par des cinéastes qui, je pense, sont moins intéressés par l'idée de genre que par l'idée d'expérimenter quelque chose à travers une forme un peu singulière, notamment dans le cinéma français", conclut-il.
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